La flèche littorale de la Pointe à Émile sera restaurée

Par Jacqueline Richer 16 mars 2017
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Forestville – Un projet de protection et de restauration de la flèche littorale de la Pointe à Émile se concrétisera cette année grâce à une aide financière de près de 40 000 $ octroyée au Comité ZIP de la rive nord de l’estuaire.

Ce nouveau projet sera réalisé en grande partie grâce à une contribution financière de 38 019 $ octroyée par le Programme Interactions communautaires, lié au Plan d’action Saint-Laurent 2011-2026, et mis en œuvre par les gouvernements du Canada et du Québec. Cette somme permettra d’assurer la réalisation des travaux de restauration sur la flèche littorale de la Pointe à Émile, sensibiliser et éduquer les utilisateurs de ce secteur névralgique.

Un paysage grandiose à protéger

« La flèche de la Pointe à Émile protège le deuxième plus grand marais de la rive nord de l’estuaire maritime, explique Tessa Parisée, chargée de projet au Comité ZIP de la rive nord de l’estuaire. L’initiative de ce projet découle d’une problématique bien connue liée aux impacts de l’érosion et de la submersion de la flèche littorale de la Pointe à Émile. Ces processus naturels peuvent être amplifiés par les usages anthropiques ce qui menace l’intégrité du marais. Par exemple, la circulation en véhicule tout terrain de manière chaotique sur la flèche littorale montre les impacts les plus marquées avec la disparition de la végétation. Les résultats de ce projet visent la protection et la restauration d’un environnement perturbé ».

Les actions

Afin de préserver à long terme la valeur écologique du marais maritime de la baie des Milles-Vache (marais salés), le Comité ZIP considère qu’il est primordial de sensibiliser la population locale à la fragilité du milieu. Des actions visant la restauration et la protection de la flèche littorale de la Pointe à Émile seront entreprises. Les principales activités comportent la plantation de 2 150 végétaux pour végétaliser les chemins sur la flèche qui seront fermés, la mise en œuvre d’activités de sensibilisation auprès d’une école et des citoyens ainsi que l’installation de panneaux d’interprétation pour renforcer les connaissances de la population. Ces mesures sont envisagées afin d’augmenter la résilience du milieu. « Ce but ultime ne pourra être atteint sans un changement de comportements au niveau des utilisateurs de la flèche. Ne pouvant intervenir sur les processus naturels directement, limiter la dégradation de flèche littorale causée par les comportements humains est une action à notre portée », conclut Mme Parisée.

Les partenaires

Plusieurs partenaires essentiels collaborent au projet, tels que la municipalité de Longue-Rive, le Comité de citoyens pour l’érosion des berges de Longue-Rive, la MRC de La Haute-Côte-Nord, l’Organisme de Bassins versants de la Haute- Côte-Nord, l’Université du Québec à Rimouski, le Comité Zip des Îles-de-la-Madeleine et la Commission scolaire de l’Estuaire via l’école primaire Notre-Dame-du-Bon-Conseil.

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