Le début d’un temps nouveau

Par Shirley Kennedy 5 mai 2017
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Colombier – L’assemblée générale annuelle de la Caisse du Centre de La Haute-Côte-Nord tenue à Colombier le 25 avril, a été aux antipodes de celle de l’an dernier. Tant au chapitre de l’assistance que des interventions des administrateurs et membres présents, ce fut le calme après la tempête engendrée en 2016 par la fermeture des centres de services.

Assurant l’intérim à la direction générale de la Caisse du Centre de La Haute-Côte-Nord depuis neuf mois déjà, Guylain Tremblay avoue que l’institution financière a connu une période houleuse en termes de rendements et de performance, qui s’est fort heureusement replacée. « Les débuts ont été assez décevants mais nous avons retrouvé le chemin de la rentabilité et de la croissance par la suite », a-t-il précisé.

Ainsi en 2016, la Caisse du Centre de La Haute-Côte-Nord a enregistré des excédents d’exploitation de 146 310 $, ce qui indique, selon la présidente Lyne Deschênes, « de la saine gestion des affaires de la Caisse et nous en courage à poursuivre nos efforts pour vous offrir des services et des solutions répondant toujours mieux à vos attentes ».

Ristourne collective

Afin d’appuyer des projets stimulants, la Caisse a redistribué 30 459 $ en 2016. De cette somme, 12 115 $ proviennent du Fonds d’aide au développement du milieu qui est en fait une partie de la ristourne collective votée par les membres en assemblée. Les projets retenus en 2016 sont les suivants: Boréal Loppet, Festivent de Longue-Rive, Sentier de Noël de Portneuf-sur-Mer, CJE/Jeunes au travail et Fabrique St-Luc de Forestville. Concernant le Fonds d’aide au développement du milieu, l’assemblée générale de mardi dernier a permis d’adopter la proposition du conseil d’administration d’investir un montant de 55 000 $ au Fonds d’aide au développement du milieu qui se chiffre désormais à 120 000 $ et dont les trois orientations ont été entérinées par l’assemblée générale: l’éducation et la persévérance scolaire, la création et le maintien des emplois et la vitalité du milieu.

Bilan

L’actif de la Caisse s’établit à 97 131 297 $, une hausse de 2,45 % par rapport à l’an passé. Les prêts aux particuliers et aux entreprises s’établissent à 72 906 609 $, en augmentation de 3,42 %. Le passif de la Caisse est de 86 626 505 $, affichant une croissance de 1,89 %. Les dépôts totalisent désormais 82 418 536 $, une variation à la hausse de 2,83 %, tandis que les emprunts de l’institution financière ont diminué de 13,69 % et se chiffrent maintenant à 2 477 419 $. Au 31 décembre 2016, l’avoir de la coopérative a connu une bonne hausse, passant à 10 504 702 $, soit une croissance de 7,29 %. L’avoir est constitué du capital social qui se chiffre désormais à 321 509 $, des excédents à répartir de 483 361 $, du cumul des autres éléments du résultat global qui est de 337 412 $ et finalement des réserves de 9 362 420 $.

État des résultats

Le revenu d’intérêts totalise 3 036 692 $, une diminution de 3,58 %. Les frais d’intérêts ont diminué de 10,35 % pour se situer à 763 021 $. Les pertes sur créances ont été de 78 824 $, soit 0,11 % de l’ensemble du portefeuille de prêts consentis aux membres particuliers et entreprises.

Élections

Que ce soit au sein du conseil d’administration ou du conseil de surveillance, tous les dirigeants sortants ont été réélus sans opposition. Il s’agit de Camille Gagnon, Yves Laurencelle et Jean-Maurice Tremblay pour le conseil d’administration et Nicole Jomphe au conseil de surveillance.

Passage obligé

Bien que les membres de la Caisse du Centre de La Haute-Côte-Nord, en particulier ceux des localités où se trouvaient les centres de services n’aient pas vraiment eu le choix à la suite de la fermeture des centres de services, ils ont été accompagnés, a confirmé le directeur général par intérim Guylain Tremblay. Que ce soit par le transport vers le siège social à Forestville offert en collaboration avec le Centre d’action bénévole Le Nordest, le conseiller mobile, le conseiller virtuel ou encore la formation disponible pour Accès D. Bien que constatée en cours d’exercice en raison d’une pénurie de personnel, l’attente au comptoir est estimée raisonnable à environ 3-4 minutes par membre. Une troisième personne est appelée en renfort lorsque l’attente dépasse un délai maximum.

Les administrateurs devront se pencher sur le remplacement des guichets automatiques nouvelle génération, un projet qui pourrait se concrétiser à la fin de l’année 2018.

 

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