Savoir demeurer dans l’imaginaire collectif
Les visiteurs qui seront de passage à Forestville, voudront se rendre sur les lieux où ont été tournées les scènes de la série qu’ils auront vue à l’écran
« Quand le film est sorti, c’est certain qu’il y a eu des visiteurs et encore aujourd’hui on demande à voir le site du tournage », raconte Marie Leblanc, responsable du tourisme à la Ville de Percé.
Dans l’entrevue qu’elle accordait au Journal, Mme Leblanc faisait référence à La maison du Pêcheur, du réalisateur Jacques Bérubé. Sorti en salles en 2015, en avant-première projetée à l’église pour la population de Percé, le film a nécessité 70 jours de tournage pour les scènes à Percé, ce qui a généré des retombées économiques directes de 2 M$.
« C’est vraiment impressionnant le nombre de visiteurs qui viennent pour visiter la maison où ont été tournées les scènes », poursuit la responsable du tourisme qui était parmi l’équipe locale qui a accueilli les quelque 500 personnes qui ont gravité autour de l’événement.
« Et c’est immédiatement que nous avons pensé aux retombées à plus long terme. Nous savions alors que la sortie du film allait donner un rayonnement à Percé », continue Marie Leblanc, très généreuse de ses commentaires lorsque jointe par téléphone.
Et convaincre les décideurs de mettre des efforts dans le processus visant à pérenniser l’effet du tournage n’a pas été difficile. Des éléments d’artéfacts du film ayant été conservés, comme entre autres la réplique de la maison du pêcheur, offerte gracieusement par les Productions Vic Pelletier.
« Et ça tombait bien, signale de plus Mme Leblanc. Le circuit touristique que nous avons développé à partir de la production est la suite logique d’une démarche d’interprétation mettant en lumière l’histoire de Percé ». Mme Leblanc mentionne de plus qu’un endroit où est relatée l’histoire de la maison fut conservé.
Rester à l’affût
Si on pense à Percé avec La Maison du pêcheur, il est possible de voir les paysages de la Gaspésie en voyant ou en revoyant L’Ombre de l’épervier tourné dans le parc Forillon ou encore Les fous de bassan. Avec le phénomène des rediffusions, sur différentes plates-formes, ces images demeurent dans l’imaginaire des gens dit Marie Leblanc, en ajoutant que de tels projets développent une expertise locale, une façon de faire. « On connait donc nos lieux et les possibilités qu’ils offrent, ceux touchables et intouchables aussi », signale-t-elle en mentionnant qu’un comité de travail est toujours prêt à se réunir pour « rester à l’affût d’opportunités ». Des représentants de la culture, du tourisme, de l’urbanisme, du Parc national y siègent pour assurer une réponse éclair à des besoins à combler rapidement.
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