Une publicité inouïe pour la région

Par Journal Haute Côte Nord 16 septembre 2017
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Bien avant que la série n’envahisse nos écrans, les magnifiques plages de Forestville ont fait le tour du monde, notamment grâce à l’auteur du livre, Joël Dicker, très présent sur les réseaux sociaux et suivi par des milliers de fans à travers le monde. Photo Facebook

Bien avant que la série n’envahisse nos écrans, les magnifiques plages de Forestville ont fait le tour du monde, notamment grâce à l’auteur du livre, Joël Dicker, très présent sur les réseaux sociaux et suivi par des milliers de fans à travers le monde. Photo Facebook

« Pour nous, c’est une fierté, même si c’est une minute à la fin du film », raconte Sylvain Dupuis, maire de St-Ours, en amorçant la discussion autour de la visite de l’équipe de production qui s’est pointée récemment pour le film X-men.

Au bout du fil le maire est allumé par le sujet. « C’est gros une affaire comme ça. Ce sont des dépenses importantes. Il y avait 300 personnes à St-Ours qui achetaient localement et c’était vraiment une ville dans la ville », se rappelle le maire de la communauté de quelque 1 750 habitants.

Questionné sur les retombées d’une telle aventure, monsieur Dupuis avoue qu’il est difficile de les identifier. « C’est certain que des touristes viennent pour voir le lieu de tournage du film, parce que c’était au générique », précise-t-il en disant aussi que la minute où il est possible de d’identifier St-Ours, propose plutôt aux fans d’X-men d’un lieu situé en Pologne.

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il amène rapidement la discussion sur une autre production québécoise qui elle, a des retombées bien visibles pour la communauté. La Passion d’Augustine, réalisé par Léa Pool, sorti en 2015, tourné en partie dans le vieux couvent de St-Ours, a été vu à Cannes, ailleurs en France, au Japon et en Allemagne. « Le monde veut voir où c’est beau comme ça. On ne pourrait pas se payer une telle publicité à l’échelle mondiale », mentionne le maire qui fait un lien avec d’autres appels reçus, provenant notamment de Discovery et de Canal Z.

Pour lui c’est une nouvelle expertise qui se développe dans sa communauté. « La première fois, nous n’étions pas trop certains, mais maintenant on commence à être bons », relève-t-il comme évaluation, en estimant que de tels engagements permettent de mettre en valeur le pays, le patrimoine, le paysage, la richesse de la communauté et des gens qui y habitent, avec comme grande récompense la visibilité qu’offrent de tels événements.

Et que faut-il faire pour maximiser les retombées? À cette question, le maire Dupuis semble à bout de ressources. « C’est sûr qu’on voudrait en faire plus. Mais dans une plus petite communauté, c’est toujours plus long », a-t-il conclu.

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