Nouvelle convention pour les pompiers de la SOPFEU

Par Steeve Paradis 12 mai 2018
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Les pompiers forestiers de la SOPFEU affiliés à la CSN viennent de ratifier un nouveau contrat de travail d’une durée de cinq ans. Photo SOPFEU

Les pompiers forestiers de la SOPFEU affiliés à la CSN viennent de ratifier un nouveau contrat de travail d’une durée de cinq ans. Photo SOPFEU

Baie-Comeau – La stratégie des pompiers de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) affiliés à la CSN d’unir leurs forces pour négocier une convention collective s’est avérée un succès de leur point de vue. Ils viennent de conclure en « un temps record » un nouveau contrat de travail, avant même le début de la saison des feux.

C’était la première fois que les pompiers forestiers affectés aux bases d’Amqui, de Val-d’Or et de Baie-Comeau, tous affiliés à la CSN, se regroupaient pour négocier leurs conditions de travail et « cette approche a été très constructive », n’a pu que reconnaître Steve Champagne, président du syndicat des pompiers forestiers de la Côte-Nord.

L’entente de principe entre les deux parties a été entérinée à 86 % par les quelque 140 syndiqués admissibles à se prononcer. Cent douze d’entre eux l’ont fait, pour une participation de 80 %. Selon la centrale syndicale, les augmentations salariales totaliseront près de 11 % au terme de ce contrat de travail, d’une durée de cinq ans.

« Mais finalement, le plus grand gain que nous ayons fait lors de cette négociation, c’est d’avoir réussi à se solidariser dans le but d’améliorer et d’uniformiser une grande partie de nos conventions collectives », poursuit M. Champagne dans le communiqué de la CSN.

« Nous sommes trois syndicats distincts, dans trois régions distinctes, et nous avions des conditions de travail différentes à bien des égards. Aujourd’hui, nos conditions comportent encore quelques différences, mais une grande partie d’entre elles seront les mêmes qu’on travaille à Val-d’Or, à Rimouski ou à Sept-Îles et ça, c’est une grande avancée pour nos membres », enchaîne-t-il.

L’encadrement de l’utilisation de la main-d’œuvre auxiliaire, la durée saisonnière d’emploi, avec un plancher de semaines de travail garanties selon l’ancienneté, l’heure de dîner payée et la prime de départ à la retraite faisaient aussi partie des enjeux soulevés par le syndicat.

Les autres pompiers forestiers de la SOPFEU, notamment ceux des bases de Roberval et de Maniwaki, sont quant à eux affiliés au syndicat Unifor.

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