Après 8 jours de recherches intensives – Aucune trace de Camil Boulianne

Par Shirley Kennedy 31 octobre 2018
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Le groupe COSI et 4 bénévoles locaux ont poursuivi les recherches pendant 8 jours mais en vain. Monsieur Boulianne est toujours introuvable. Photo courtoisie

Le groupe COSI et 4 bénévoles locaux ont poursuivi les recherches pendant 8 jours mais en vain. Monsieur Boulianne est toujours introuvable. Photo courtoisie

Longue-Rive – Le groupe COSI de Trois-Rivières qui a procédé aux recherches de Camil Boulianne de Longue-Rive la semaine dernière, est revenu bredouille, après avoir ratissé 300 km de sentiers. Une déception pour Michel Massouty et son groupe mais aussi pour la famille du septuagénaire, disparu depuis le 10 septembre.

Le mystère demeure entier. Déçu, Michel Massouty du groupe COSI mise maintenant sur les quelque 500 clichés réalisés à l’aide du drone de Luc Lévesque, qui a gracieusement prêté son engin pour la cause. « Nous sommes trois personnes actuellement qui analysons les photos soigneusement et nous serons à l’affût notamment de la couleur jaune, dans l’optique où nous n’avons pas retrouvé l’habit de pluie de Monsieur Boulianne, ce qui nous laisse supposer qu’il le portait ».

Michel Massouty et son groupe (3 maitres-chiens), ainsi que 4 bénévoles locaux, ont ratissé à l’extérieur du périmètre préalablement établi par la Sûreté du Québec autour du VTT du septuagénaire. « Il y a 300 kilomètres de sentiers qui ont été vérifiés, chemins de camps et autres, en plus des endroits plus difficiles d’accès que nous avons photographiés avec le drone », fait valoir le spécialiste en recherche.

« C’est démoralisant, on cherche une aiguille dans une botte de foin. Le territoire est tellement vaste et les hypothèses sont nombreuses, déplore M. Massouty, qui promet de revenir dans la mesure du possible. Si c’est possible, nous allons revenir. C’est extrêmement décevant pour nous mais aussi pour la famille. Malgré tout, madame Boulianne est une femme remarquable puisqu’elle considère que c’est quand même positif puisqu’on a épluché un très grand secteur et elle a l’impression qu’elle n’est pas abandonnée à son sort ».

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