Le Centre de transfert devient réalité

Par Shirley Kennedy 14 novembre 2018
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Le dôme est érigé sur un plancher de béton. Il est conçu pour que l’ensemble des opérations de transfert se déroulent à l’intérieur. Une balance à camion ainsi qu’un poste de pesée sont installés à proximité afin de permettre la compilation de statistiques et d’assurer l’optimisation du poids des transports. Photo Journal Haute-Côte-Nord

Le dôme est érigé sur un plancher de béton. Il est conçu pour que l’ensemble des opérations de transfert se déroulent à l’intérieur. Une balance à camion ainsi qu’un poste de pesée sont installés à proximité afin de permettre la compilation de statistiques et d’assurer l’optimisation du poids des transports. Photo Journal Haute-Côte-Nord

Les Bergeronnes – Les élus et l’équipe du Service de gestion des matières résiduelles de la MRC de La Haute-Côte-Nord ont inauguré le Centre de transfert le 6 novembre dernier. Situé à proximité de l’actuel écocentre des Bergeronnes, le dôme érigé sur un plancher de béton ainsi que l’équipement auront nécessité un investissement de 1,9 M$ au total.

Ce sont environ 4 300 tonnes d’ordures générées annuellement sur tout le territoire qui transiteront par la nouvelle infrastructure. De plus, les quelque 750 tonnes de matières recyclables en provenance de l’ouest du territoire y seront également transportées. La machinerie du Centre de transfert permet d’optimiser les opérations en lien avec les matériaux de construction, rénovation et démolition entreposés à l’écocentre adjacent. « Les experts à l‘externe et l’équipe en place qui ont élaboré l’appel d’offres ont donné raison aux études », a lancé le préfet Donald Perron.

Économies
La réduction des coûts se situe au niveau de la collecte alors que ce sont environ 3,5 chargements de camions de collecte qui sont nécessaires pour un chargement de camion à plancher mobile. La possibilité d’acheminer les ordures vers d’autres lieux d’élimination a également joué en faveur de l’investissement qui entraînera des économies annuelles estimées à 100 000 $.

Outre les économies substantielles réalisées, Julie Hamelin, directrice du Service de gestion des matières résiduelles de la MRC, soulève un autre aspect positif non négligeable de l’exercice; voir les ordures et matières recyclables des citoyens de la Haute-Côte-Nord. « Ce qui nous permettra d’intervenir là où c’est nécessaire », ajoute-t-elle. Depuis l’ouverture du centre le 19 octobre, madame Hamelin constate la présence de matériaux de construction dans les ordures. « Pourtant, on le répète assez souvent, les matériaux de construction doivent être déposés à l’écocentre ».

Le contrat de construction a été octroyé le 20 mars dernier aux Entreprises G.N.P. de Victoriaville pour la somme de 1 515 826 $. À ce montant s’ajoutent l’acquisition de la machinerie (pelle de manutention et chargeuse sur roues), la balance, le bâtiment d’accueil, le nivellement et le pavage des chemins d’accès ainsi que les services professionnels de génie-conseil pour un coût total de 1 896 736 $. Des entreprises locales ont été impliquées en sous-traitance dans le projet de construction du Centre de transfert qui a acheminé son premier chargement d’ordures le 23 octobre dernier. Les travaux seront finalisés au cours du mois avec l’installation d’un système électrique.

À l’aube du défi des matières organiques, le Centre de transfert a été conçu pour être agrandi, si les élus décident de traiter ces matières en Haute-Côte-Nord, précise Mme Hamelin.

Le directeur général de la MRC François Gosselin, a qualifié le processus des élus et de l’équipe du Service de gestion des matières résiduelles, de travail de longue haleine rigoureux. Ce dernier a particulièrement salué l’implication de Julie Hamelin et de son équipe, dont Stéphane Gauthier, le responsable des opérations au Centre de transfert.

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