Y a-t-il malédiction pour remplacer le F.-A.-Gauthier?
Le Saaremaa, le navire qu'aurait identifié la STQ comme traversier de relève, a subi un accident en Allemagne mardi. Photo courtoisie
Baie-Comeau – Décidément, y aurait-il une malédiction qui entoure le remplacement du F.-A.-Gauthier? Le traversier Saaremaa, que la Société des traversiers du Québec (STQ) reluquerait pour servir de navire de remplacement, a subi une collision mardi en Allemagne, là où il se trouve présentement.
C’est ce que rapporte le site web ShipSpotting, qui suit les nouvelles concernant les navires à travers le monde et les déplacements de ces derniers. Le Saaremaa serait entré en collision avec le cargo Curaçao Pearl à proximité du port de Cuxhaven, en Allemagne. Selon les images disponibles, les dégâts se situent largement au-dessus de la ligne de flottaison du traversier construit en 2010.
La STQ refuse de dire si le Saaremaa est le navire pour lequel elle mène présentement des négociations afin de pallier à l’absence du F.-A.-Gauthier, pas disponible avant la mi-août au minimum.
Toutefois le Saaremaa serait, selon nos informations, le seul traversier actuellement disponible sur la planète qui pourrait répondre aux besoins de la STQ. Il est le jumeau du Qajaq, le successeur de l’Apollo sur la liaison Blanc-Sablon-Terre-Neuve.
« Nous n’avons jamais identifié le navire de relève pour lequel nous sommes en négociation et nous ne le ferons pas tant qu’elles ne seront pas terminées », a lancé le responsable des relations publiques à la STQ, Alexandre Lavoie.
« Nous ne commenterons pas un incident sur un navire qui n’appartient pas à la Société », a ajouté le porte-parole, confirmant toutefois au passage que le STQ était au courant que le Saaremaa avait eu un accident.
Monsieur Lavoie a aussi affirmé qu’aucun représentant de la Société des traversiers ne se trouvait à bord du navire lors de sa collision avec le cargo et que, incidemment, la STQ n’avait aucun employé en Europe à l’heure actuelle.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.