Les élus demandent 200 M$ par année pour la 138
L’imposante délégation de la Côte-Nord s’est déplacée à Québec le 28 mars dernier, pour rencontrer des membres du gouvernement Legault.
Sept-Îles – Un groupe de 28 élus et représentants des municipalités et des communautés autochtones de toute la Côte-Nord s’est déplacé à Québec le 28 mars pour rencontrer des membres du gouvernement Legault à propos du prolongement de la route 138. Ils exigent que le gouvernement investisse 200 M$ par année pour enfin venir à bout de ce chantier.
Les élus dénoncent que l’argent réservé à la 138 ait disparu du budget déposé la semaine dernière par la Coalition avenir Québec. Plus de 200 millions de dollars avaient été inscrits au budget 2018 par le gouvernement libéral de Philippe Couillard.
Selon le maire de Sept-Îles, Réjean Porlier, le coût total du prolongement jusqu’à Blanc-Sablon est estimé entre 1,5 et 2,0 G$. Avec 200 M$ par an, le prolongement se complèterait aisément en une dizaine d’années.
La députée péquiste de Duplessis, Lorraine Richard, exige un échéancier clair et raisonnable avec les sommes qui s’y rattachent.
«Les citoyens de la Basse-Côte-Nord ne sont pas des citoyens de second ordre. Assez, c’est assez», s’est-elle fâchée.
Économiquement rentable
La délégation nord-côtière a rencontré le ministre des Transports, François Bonnardel, ainsi que le ministre responsable de la Côte-Nord, Jonatan Julien.
Ils ont fait valoir le poids économique et énergétique majeur de la Côte-Nord pour l’ensemble du Québec.
Ils croient également que le projet serait économiquement rentable puisqu’il stimulerait fortement le tourisme et générerait des échanges commercaux avec Terre-Neuve-et-Labrador.
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