Baie-Trinité héberge des voyageurs surpris par la tempête
On aperçoit le maire Étienne Baillargeon avec quelques-unes des personnes hébergées au centre communautaire de Baie-Trinité. Photos Maggie Papineau
Il n’y a pas qu’en Haute-Côte-Nord où des municipalités se sont organisées pour accueillir des voyageurs surpris par la tempête et la fermeture de la route 138. Baie-Trinité a aussi offert le gîte et le couvert à une trentaine de personnes.
Un peu avant 11 h vendredi, la réouverture de la route aux véhicules légers en direction ouest a permis à environ la moitié des gens de quitter le centre communautaire, selon le maire Étienne Baillargeon, principal coordonnateur des opérations depuis la fin de l’après-midi de jeudi.
« On leur a donné à manger, on leur a donné un toit, on a essayé d’éviter qu’ils passent ça dehors », souligne l’élu, qui considère que tout s’est bien passé dans les circonstances. En se mettant dans la peau des personnes hébergées, il reconnaît toutefois qu’il n’y avait rien de bien joyeux pour elles.
Pour dormir, les gens se sont adaptés tant bien que mal. Les quatre lits de camp et la literie nécessaire récemment acquis par la municipalité ont été utiles, tout comme un sofa sur place.
On se souviendra qu’au début de 2019, le centre communautaire de Baie-Trinité a été converti en centre d’hébergement à deux occasions en raison d’une fermeture de la route 138. C’est à partir de là que l’idée d’acquérir des lits de camp a fait son chemin. M. Baillargeon aimerait en avoir plus, mais la capacité financière de la municipalité doit être respectée.
Enfin, questionné sur l’ampleur de l’organisation de l’aide aux victimes de la tempête, l’élu, qui est à leurs côtés depuis l’heure du souper de jeudi, a répondu avec entrain : « C’est le fun, je fais des choses trippantes pour 500 $ par mois. » Il faisait ici référence à son salaire.
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