Tests de dépistage réclamés pour les femmes victimes de violence

Par Shirley Kennedy 10:56 AM - 29 avril 2020
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La coordonnatrice de la Maison l’Amie d’Elle, Johanne Gagnon, réclame du gouvernement, l’accès aux tests de dépistage de la COVID-19 aux femmes victimes de violence qui demandent à être accueillies en maison d’hébergement.

« Nous sommes inquiètes pour ces femmes et nous cherchons à diminuer les inconvénients relatifs au confinement, ajoute Mme Gagnon. Tester les femmes qui arrivent en quarantaine dans la Maison, permettrait de réduire la durée de cette période d’isolement. »

Pour éviter la propagation du virus depuis le début de la crise et protéger ainsi la santé des femmes déjà présentes dans la maison et des équipes de travail, un espace de quarantaine a été installé dans une partie de la maison pour les nouvelles arrivantes. Cet espace permet de garantir la continuité des services de la maison tout en évitant une éventuelle contamination.

Toutefois, madame Gagnon estime, que certaines femmes, confrontées à un protocole stricte à respecter pour une période de deux semaines, vont finalement se résoudre à rester avec leur conjoint violent.

Depuis le début de la pandémie, la Maison d’aide et d’hébergement, Maison l’Amie d’Elle, membre du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, multiplie les initiatives pour continuer d’offrir ses services aux femmes et aux enfants victimes de violence conjugale, 7 jours sur 7, 24 h sur 24, et ce en toute sécurité pour leur santé.

« Nous voulons rassurer les femmes qui nous contactent, la maison est ouverte et nos intervenantes sont là pour les aider à quitter leur conjoint violent, et cela sans risque pour leur santé », conclut la coordonnatrice de la maison d’hébergement.

 

 

 

 

 

 

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