26 avril 2024
Bourask – Compagnie de danse, localisée à Tadoussac, offre depuis le début de l’été des ateliers de Qigong, une des cinq branches de la médecine chinoise, qualifiée de « méditation en mouvement » par la directrice artistique Sylvie Mercier.
Aussi poussé que l’acuponcture, le Qigong travaille le système énergétique du corps, mais avec un enchaînement de mouvements simples, doux et énergisants.
« Il vise à rétablir la santé. Les Chinois l’utilisaient beaucoup pour la longévité et l’autoguérison », dévoile Mme Mercier, qui s’est intéressée à ce type de méditation il y a une dizaine d’années.
Avant la pandémie, la compagnie de danse tadoussacienne offrait déjà des séances de Qigong et une soixantaine d’élèves y prenaient part. Toutefois, tout a été mis sur pause avec la COVID-19.
« J’ai donc redémarré une session d’été à laquelle à la fois les locaux que les touristes peuvent participer », ajoute la directrice artistique.
Les intéressés peuvent assister aux séances quatre fois par semaine, soit les vendredis de 9 h 30 à 10 h 45 et de 17 h 30 à 18 h 45 ainsi que les samedis de 10 h 30 à 11 h 45 jusqu’au 4 septembre chez Canopée-Lit à Sacré-Cœur, en plein air.
Ou bien à la salle Marie-Clarisse de l‘Hôtel Tadoussac tous les dimanches de 9 h 30 à 10 h 45 jusqu’au 26 septembre. Les coûts sont fixés à la séance, mais des forfaits sont aussi disponibles.
Accessible à tous, le Qigong demande quelques prérequis comme être âgé de 16 ans et ne pas être trop limité dans ses mouvements, par exemple, en raison d’une blessure.
La formatrice recommande également de manger peu et idéalement 30 minutes avant la pratique ainsi que de s’habiller confortablement et d’être munis d’espadrilles avec une semelle de cuir (exemple : mocassins).
Les participants peuvent apporter un tapis de danse pour s’allonger à la fin du cours. Sinon, une chaise pourra être utilisée.
En raison de la pandémie, les places sont limitées, plus spécialement à Canopée-Lit où un espace extérieur a été aménagé laissant de l’espace pour 10 personnes.
« Les gens doivent arriver avec leur masque et ils peuvent l’enlever lorsqu’ils sont arrivés à leur place. On doit respecter la distanciation sociale, ce qui nous limite un peu, mais tout se déroule très bien », affirme Sylvie Mercier.
Formations
Sylvie Mercier a une formation en danse percussive contemporaine et elle enseigne son art depuis plus de 20 ans.
Elle a découvert cette forme de méditation en mouvement avec Marie-Claude Rodrigue de l’école Fragments libres en 2010.
Elle a approfondi ses connaissances avec la formation de Qigong féminin (pratique énergétique taoïste ancestrale) en 2011 et en 2021.
En 2017, elle a suivi un stage intensif en Qidanse avec Ke Wen (Les temps du corps, Paris) invitée par Fragments libres.
Depuis 2019, elle raffine ses connaissances en pratique de Qigong thérapeutique au Centre de Qigong Laflamme. « Ça me passionne vraiment, soutient-elle. J’en ai encore pour cinq ans à me perfectionner. »
À travers cette pratique ancestrale, Sylvie Mercier partage les trésors et les merveilles du Qigong qui amènent à vivre un moment de pause, un temps de ressourcement et d’écoute de son corps à travers un voyage intérieur.
« Pour moi, le Qigong, ça me permet de m’entraîner à danser. Ça m’aide à être dans le moment présent et à me calmer pour offrir une belle présence quand je danse », divulgue Mme Mercier.
Projets
En plus des ateliers de Qigong, Bourask – Compagnie de danse travaille à l’organisation de la 4e édition de La Grande Marée Danse qui aura lieu en novembre.
Les dates ne sont pas encore déterminées, mais l’événement recevra à nouveau des enseignants professionnels en danse percussive et traditionnelle offrant des formations aux participants, professionnels ou amateurs.
D’autre part, l’organisme a obtenu 26 000 $ du Programme de partenariat territorial de la Côte-Nord géré par Culture Côte-Nord afin de mener une démarche de planification stratégique ainsi qu’un plan de relance de la compagnie à Tadoussac.
« Ça fait 20 ans que la compagnie roule. Je veux faire une mise à jour et consolider mes activités. Le Qigong s’adjoindra à Bourask », illustre la directrice artistique et chorégraphe, qui a souffert d’un épuisement professionnel un an avant la pandémie.
