Boisaco déplore la volte-face de Guilbeault sur le caribou
L'usine de Boisaco à Sacré-Coeur.
Chez Boisaco, on ne comprend pas la volte-face du ministre fédéral de l’Environnement et des Changements climatiques Steven Guilbeault. Ce dernier a indiqué que 35 000 km carré pourraient être soustraits à l’exploitation forestière afin de protéger l’espèce.
« On trouve ça déplorable de la part de M. Guilbeault. Dans son esprit d’empressement, il veut occulter les impacts pour les citoyens, les communautés. Pour nous, c’est inacceptable », fulmine Steeve St-Gelais, président.
Ce dernier rappelle qu’une entente lie déjà les deux paliers de gouvernement. « Tout l’enjeu caribou, c’est un dossier qui chemine depuis plusieurs années. Au cours de la dernière année, une entente a été convenue entre le gouvernement provincial et le gouvernement fédéral. Il y a un plan de protection du caribou qui est applicable depuis une quinzaine d’années dans la province et le Québec travaille sur sa nouvelle stratégie qui sera dévoilée en juin », ajoute M. St-Gelais.
On ignore pour l’instant les contours des 35 000 km carrés concernés, mais le président de Boisaco est d’avis que la compagnie en subirait les impacts directs.
« Le 35 000 km carrés, c’est pris de manière très large, je présume que ça regroupe l’ensemble du territoire concerné par une volonté de protection. C’est énorme et ça aurait des impacts catastrophiques sur la foresterie », considère le président de Boisaco.
M. St-Gelais ne nie pas que le caribou ait besoin de protection, bien au contraire.
« On veut protéger le caribou, on s’entend tous là-dessus, mais la manière doit se faire en conformité avec le développement durable et il faut que les humains soient pris en compte. La sortie de M. Guilbeault est incohérente avec l’entente convenue et ressemble davantage à du militantisme qu’à une volonté de faire les choses de façon logique et éclairée», argue-t-il.
Boisaco, une entreprise en propriété collective à Sacré-Coeur, génère 600 emplois directs dans son milieu élargi dans Charlevoix, au Saguenay et sur la Côte-Nord, selon son président.
Plus de 1100 travailleurs et citoyens participent à la propriété collective.
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