La Grande marée danse : une édition 100 % gigue

Par Renaud Cyr 12:00 PM - 17 août 2023
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Un atelier de gigue durant l’édition de 2021. Photo Renaud Pintiaux

Le grand événement bisannuel de formation intensive de danses percussives à Tadoussac est de retour pour une 5e édition, sous le thème de la gigue, danse traditionnelle québécoise. La Grande Marée Danse (LGMD) annoncera sa programmation complète au début du mois de septembre.

L’organisation a bien compris que personne n’était à l’abri du charme et du rythme de la gigue, qui animait les soirées d’antan.

Depuis l’édition de 2016, des « veillées » traditionnelles avaient eu lieu et plusieurs ateliers de gigue étaient à l’horaire des précédentes éditions.

« Pour moi, je ne pouvais pas faire de Grande Marée Danse sans gigue », indique Sylvie Mercier, directrice générale et artistique de l’événement.

Le proverbe populaire « savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va » résonne chez Mme Mercier.

« C’est super important pour moi de connaître les danses d’ici avant de créer de la fusion et de mélanger les styles avec les danses des autres cultures », explique-t-elle.

Sylvie Mercier lors de l’édition 2021. Photo Renaud Pintiaux

La directrice dit avoir voulu rendre hommage au folklore du Québec, et aussi des danses autochtones. « Il y aura 4 styles de gigue à l’honneur, dont la gigue autochtone, dont la plupart des gens ignorent l’existence », annonce-t-elle.

« Un de mes rêves, c’est qu’il y ait de plus de gigue sur la Côte-Nord et que cette tradition ne se perde pas », poursuit-elle.

L’événement qui se trame dans l’espace de la première fin de semaine de novembre offre plusieurs classes de différents niveaux pour peaufiner les différentes techniques de gigue.

Sylvie Mercier promet qu’il y aura également « deux vedettes du call » présentes durant l’événement, qui met un terme à l’automne et qui permet à tous les travailleurs saisonniers de la région ayant terminé leur saison de profiter d’une dernière fin de semaine de beau temps avant l’hiver.

« Si tu étais déprimé en arrivant le vendredi, tu vas être heureux dimanche », prédit Sylvie Mercier.

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