Les centres de femmes travaillent à améliorer l’ensemble des conditions de vie des femmes dont les violences qu’elles vivent. Ils souhaitent donc que leur travail soit davantage reconnu.
Les centres de femmes de L’R demandent d’être consultés et impliqués dans le déploiement d’actions en matière de violences faites aux femmes et qu’un financement adéquat leur soit attribué pour leur permettre de réaliser leur travail à la hauteur des besoins.
« Le travail en violences faites aux femmes réalisées par les centres de femmes est essentiel et complémentaire à celui fait par les autres acteurs du milieu. Il est nécessaire de le reconnaître pour arriver à enrayer les violences faites aux femmes », souligne Nadia Morissette, coordonnatrice générale de L’R des centres de femmes du Québec.
À l’occasion de la Journée nationale des centres de femmes le 3 octobre, L’R des centres de femmes dévoile une plateforme pour revendiquer la reconnaissance du travail des centres de femmes en violences faites aux femmes.
C’est sous la thématique « Ensemble, enrayons les violences » que la Journée est soulignée par ses 77 centres membres à travers la province, dont le Centre de femmes l’Étincelle de Baie-Comeau, le Centre Femmes Aux 4 Vents de Sept-Îles et le Centre des femmes de Forestville font partie.
À partir des réalités locales et régionales, les centres de femmes ont développé des expertises spécifiques en violences faites aux femmes qui prennent en compte la globalité des femmes et la pluralité de leur vécu.
« L’intervention et la sensibilisation en violences faites aux femmes font partie intégrante de la mission des centres de femmes, explique Nadia Morissette. Chacun à leur façon, selon leurs réalités, ils accompagnent les femmes selon leurs besoins. Ils travaillent tous pour enrayer les violences faites aux femmes. »
