Martin Ouellet a annoncé, peu avant la campagne électorale provinciale de 2022, qu’il ne se représenterait pas. Cela fait donc un an que ce dernier a quitté officiellement la politique.
« Honnêtement, quand j’ai arrêté de faire de la politique, je ne savais pas ce que je voulais faire. Je savais ce que je ne voulais pas faire », mentionne-t-il. « Je me suis donné un an pour évaluer les possibilités professionnelles », ajoute-t-il. Plusieurs choix s’offraient à lui, dont les médias, en raison de son apport médiatique tout au long de la campagne électorale.
« Je n’avais rien de concret qui était stimulant localement », raconte celui qui avait le désir de continuer à s’impliquer pour faire « avancer les choses » pour sa région, mais en étant plus présent à la maison.
Il a décidé de se lancer en affaires pour aider les organisations en leur apportant son expertise dans un domaine bien connu pour lui. « J’ai toujours aimé le monde des affaires. En me lançant comme travailleur autonome, ça me permettait d’être dans les mêmes réseaux que je connaissais par le passé », note-t-il.
7 ans comme député
« Pendant sept ans de temps à l’Assemblée nationale, j’ai appris bien des nouvelles choses. Mais, pendant ce temps, le milieu des affaires a évolué pendant sept ans », raconte M. Ouellet, qui désirait retourner chercher ce qui lui manquait dans ce domaine.
C’est pourquoi le poste proposé par la RMBMU l’a rapidement intéressé : « J’ai encore le goût de travailler au développement de ma région et la meilleure organisation qui est aux commandes du développement local et territorial, c’est l’organisation de la réserve mondiale. »
Encore et toujours impliqué
“ Avant d’être en politique, j’étais impliqué dans le domaine économique, de l’éducation, social et communautaire. J’ai toujours eu ces sphères autour de moi et quand je suis revenu en région, je voulais encore avoir ces sphères-là ”, indique Martin Ouellet.
C’est pourquoi il a accepté d’être coprésident d’honneur de la campagne de financement de Centraide et est aussi secrétaire du conseil d’administration du Port de Baie-Comeau. D’autres implications au-delà de son travail pourraient d’ailleurs venir sous peu.
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