Le chef Yves-François Blanchet a rencontré les intervenants régionaux de la pêche

Par Lisianne Tremblay 4:43 PM - 20 février 2024
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Le chef du Bloc québécois. Yves-François Blanchet, est en tournée à La Malbaie.

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et la porte-parole du Bloc Québécois en matière de Pêches, Caroline Desbiens ainsi que les députés Kristina Michaud, Marilène Gill et Maxime Blanchette-Joncas, ont rencontré les intervenants régionaux du milieu de la pêche pour connaître leurs attentes et leurs recommandations face à la crise qui secoue le monde des pêches.

Le Bloc québécois souhaitait également proposer une politique des pêches pour le Québec et le Golfe du Saint-Laurent.

« On un consensus sur les problèmes dont les changements climatiques qui est très général. Il y a aussi le loup marin et il faut le nommer. Ce n’est pas la pauvre petite bête et vulnérable, dont le bébé est un blanchon et que Brigitte Bardot a voulu protéger. Il y a maintenant près de 8 millions de spécimens dans le golfe Saint-Laurent. C’est un animal, qui mange les populations de poissons à un rythme de trois tonnes par année. Il va falloir trouver une solution à ça. Il y aussi l’enjeu des hauturiers, qui ont directement accès au ministère à Ottawa et ils ont eu 60 % des quotas pour le sébaste », précise le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.

Dans ses rencontres, le Bloc québécois a parlé de l’ensemble des espèces y compris le capelan, le saumon, le maquereau. le homard, le bar rayé, qui est aussi un problème qu’il faut nommer. Un suivi sera d’ailleurs effectué avec Julie Gauthier de Pêcherie Charlevoix, qui n pouvait être présente à la rencontre.

« C’est pourtant clair et nous l’avions soulevé lors du Colloque du Bloc Québécois sur les produits de la mer, en novembre dernier : le gouvernement doit inclure les acteurs de l’industrie à la confection d’une politique des Pêches ou d’un cadre de référence. Les pêcheurs connaissent les enjeux et défis qui touchent actuellement ce maillon crucial de notre économie; ils détiennent l’expertise et ont des solutions viables à proposer. Ottawa doit cesser d’improviser et opter pour une approche qui soit plus collée aux réalités des gens qui vivent de cette industrie et qui tienne compte de leurs connaissances », informe la députée Caroline Desbiens.

« Encore une fois, on constate que le gouvernement semble incapable d’apposer des solutions. Plusieurs acteurs pensent que le gouvernement ne s’y intéresse simplement pas. Il faut absolument et de façon urgente considérer les pêches dans le fleuve Saint-Laurent et le golfe comme un écosystème complexe et riche s’il est judicieusement exploité, et si on accepte de faire face aux enjeux des pêches intrusives, du loup marin, du climat et de la précarité financière des entreprises. La pêche est le gagne-pain de nombreux Québécois : il faut agir pour préserver ce maillon crucial de notre économie et de l’identité maritime du Québec. On a senti une détresse étonnante et certains pêcheurs ne seront pas en mesure de continuer », conclut Yves-François Blanchet.

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