L’école Marie-Immaculée des Escoumins marche pour l’autisme

Par Renaud Cyr 2:30 PM - 8 avril 2024
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Les élèves de l’école Marie-Immaculée des Escoumins en promenade dans le centre du village pour souligner la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme du 2 avril.

Avril est le mois de la sensibilisation de l’autisme, et pour l’occasion les élèves de l’école primaire des Escoumins ont sillonné le village mercredi dernier pour démontrer leur soutien aux élèves ayant un trouble du spectre de l’autisme, dont plusieurs fréquentent l’établissement.

Les élèves ont revêtu leurs vêtements les plus colorés pour sortir en ville à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme.

Des élèves de 4e année se sont entretenus avec le Journal en revenant sur la marche de sensibilisation après celle-ci.

« Aujourd’hui on s’est habillés en couleur, parce que les couleurs sont toutes différentes, et nous aussi », résume l’élève de 4e année Maëlie Boulianne au sujet de la symbolique des couleurs lors de la journée.

« Et comme le spectre des couleurs, le spectre de l’autisme fait en sorte qu’il y a différents niveaux d’autisme », précise l’éducatrice spécialisée Suzie Savard.

Pas une maladie

Pour les éducatrices spécialisées de l’école, il est important de clarifier que l’autisme n’est pas une maladie, mais plutôt une condition.

« L’autisme a des répercussions avec intensité variable, ça dépend vraiment de la personne », explique Suzie Suvard.

« Dans notre école à nous, il n’y a pas de différences et nous sommes tous des humains. Ce n’est parce qu’ils ne sont pas pareils comme nous que nous ne pouvons pas être leurs amis, et on aime ça », explique l’élève de 4e année Gloria Koné.

Pas moins intelligents

Qu’ont en commun Albert Einstein, Elon Musk, Michel-Ange et Tim Burton ?

Ils vivent ou ont fort probablement vécu avec le trouble du spectre de l’autisme, comme quoi rien n’empêche d’atteindre une vie de succès même en étant autiste.

L’établissement scolaire se fait même une fierté d’intégrer les autistes dans ses classes.

« C’est une intégration complète, ils ne sortent pas en dehors de la classe pour travailler », explique Suzie Savard.

« Souvent, les gens autour vont penser que les autistes sont des personnes moins intelligentes, mais ils sont très souvent au-dessus de la moyenne dans plusieurs domaines », fait remarquer cette dernière.