« C’est une directive qui vient du ministère [de la Santé] et on a dirigé la faute vers la direction générale du CISSS », déplore Dr Youssef Ezahr, président du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens de la Côte-Nord.
La directive a été écrite depuis longtemps, dit-il, et elle a été mal comprise.
« Ce qu’elle dit, c’est que lorsqu’on a un patient qui n’a pas besoin de soin actif, il faut lui trouver un soin quelque part d’autre », explique-t-il tout d’entrée de jeu.
« On a voulu appliquer aussi cette directive pour des patients qui auraient refusé d’être transférés, mais heureusement, les Nord-Côtiers vont accepter les transferts. Donc, la direction générale n’a jamais fait activer cette directive-là », ajoute-t-il, précisant que la directive n’était pas ciblée uniquement aux personnes ainées.
C’était donc un étonnement hier de voir la réaction des députés et du ministre de la Santé, Christian Dubé.
« Les employés et les médecins, on est vraiment étonné de la réaction, surtout que la directive vient de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec. C’est une directive copiée-collée d’un autre centre intégré », affirme Dr Ezahr.
Selon lui, la direction générale du CISSS de la Côte-Nord se débrouille très bien « avec le peu de leviers » à sa disposition pour assurer les soins à la population.
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