La députée Marilène Gill s’attaque à l’assurance-emploi

Par Shirley Kennedy 26 octobre 2016
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Bien que la députée de Manicouagan n’ait pas de bureau en Haute-Côte-Nord, elle a mis sur pied un « bureau nomade » avec son équipe. De gauche à droite: Ève Lecavalier, adjointe de circonscription, Nathalie Pardiac, attachée politique principale, Mme Gill, Valérie Savard, attachée politique bureau de Sept-Îles, Benjamin Galipeau, attaché politique bureau de Sept-Îles, Louis-Philippe Sauvé, adjoint parlementaire, Eid Harb, recherchiste et Steve Berthiaume, attaché politique bureau de Baie-Comeau.

Bien que la députée de Manicouagan n’ait pas de bureau en Haute-Côte-Nord, elle a mis sur pied un « bureau nomade » avec son équipe. De gauche à droite: Ève Lecavalier, adjointe de circonscription, Nathalie Pardiac, attachée politique principale, Mme Gill, Valérie Savard, attachée politique bureau de Sept-Îles, Benjamin Galipeau, attaché politique bureau de Sept-Îles, Louis-Philippe Sauvé, adjoint parlementaire, Eid Harb, recherchiste et Steve Berthiaume, attaché politique bureau de Baie-Comeau.

Forestville – La députée fédérale de Manicouagan Marilène Gill, a partagé le bilan de son premier anniversaire électoral. En outre, Mme Gill constate que d’importants dossiers régionaux et nationaux ont mobilisé son énergie. Son prochain cheval de bataille: l’accès à l’assurance-emploi pour les mères de familles se retrouvant sans emploi à la suite de leur congé de maternité et parental.

Les prestations de l’assurance-emploi sont calculées selon les revenus des individus durant les 52 semaines précédant leur demande. Les mères qui se sont prévalues de leur congé de maternité et parental n’ont pas suffisamment d’heures accumulées à leur retour pour être admissibles au régime. Pourtant, la Loi sur l’assurance-emploi a toujours prévu des cas d’exception pour lesquels la période de référence a été doublée, passant à 104 semaines, notamment pour les détenus ainsi que pour les personnes malades ou blessées.

Selon Marilène Gill, ces mesures d’exception protègent également les personnes incapables de travailler « par suite d’une grossesse » comme étant « celle qui rend la prestataire incapable d’exercer les fonctions de son emploi régulier ou habituel ou d’un autre emploi convenable ».

« Il s’agit donc uniquement de situations de retrait préventif. Le gouvernement fédéral peut corriger le tir en rétablissant la définition de « suite de grossesse » à l’article 41 (2) de la Loi de manière à y inclure les congés de maternité » affirme Mme Gill. En juin dernier, le Bloc Québécois a sollicité l’intervention de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail, MaryAnn Mihychuk, sans obtenir de réponse satisfaisante au goût de la député de Manicouagan. « Entendons-nous bien: la suite d’une grossesse, la plupart du temps, c’est l’accouchement ! Le fédéral doit agir pour que l’assurance-emploi corresponde à la réalité des mères québécoises », a fait valoir Marilène Gill. Devant le silence de la ministre Mihyuchuk, le Bloc Québécois a dû déposer un projet de loi visant à mettre un terme à ce préjudice. « Les mesures plus généreuses que nous avons collectivement choisies au Québec ont fait bondir le nombre de femmes sur le marché du travail. Les Québécoises n’ont pas à payer le prix pour le retard canadien en matière d’égalité homme-femme », s’insurge Mme Gill.

Portrait de l’an 1

Au cours de sa campagne électorale, Marilène Gill a promis qu’elle serait présente sur le territoire pour ses citoyens, et ce malgré l’immensité de la circonscription. La députée du Bloc Québécois affirme que beaucoup de chemin a été parcouru afin de remplir cette promesse et tisser des liens solides avec la population. De fait, elle est allée à la rencontre des élus, de différents organismes et des citoyens, de Tadoussac à Blanc-Sablon, en passant par Fermont et Havre- St-Pierre, pour les entendre sur les enjeux locaux et régionaux et ainsi, mieux défendre leurs intérêts à Ottawa. Marilène Gill affirme d’ailleurs avoir mis sur pied un « bureau nomade à cet effet, c’est-à-dire, un bureau qui se déplace sur le territoire en fonction des demandes et des besoins des communautés. Actuellement, la députée du Bloc Québécois possède des bureaux de circonscription à Sept-Îles et à Baie-Comeau.

Que ce soit le dossier des femmes autochtones assassinées ou disparues, le trou noir lié à l’assurance-emploi, les retraités et ex-employés de Cliffs ressources naturelles, le bois d’œuvre, les infrastructures routières et portuaires et les services de Poste Canada en région éloignée, Marilène Gill estime que son bilan démontre qu’elle a fait tonner la voix de certains groupes qui n’ont pas l’occasion de se faire entendre au Parlement, tel qu’elle en avait fait la promesse aux Nord-Côtiers. « J’aime profondément la Côte-Nord et sa population. Chacun de mes gestes, chacune de mes paroles est guidé par notre mieux-être collectif. Je veux que le Québec devienne un pays, mais j’habite aussi ce pays qu’est la Côte-Nord et je lui consacre toutes mes forces », a-t-elle conclu.

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