Le ministère fait le point sur l’entretien de la route 138

Par Shirley Kennedy 16 Décembre 2016
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Au lendemain de la tempête du 1er décembre dernier, le piètre état de la chaussée entre Longue-Rive et Forestville a été déploré par plusieurs automobilistes.

Au lendemain de la tempête du 1er décembre dernier, le piètre état de la chaussée entre Longue-Rive et Forestville a été déploré par plusieurs automobilistes.

Forestville – La première tempête hivernale du 1er décembre dernier a frappé fort sur la Haute-Côte-Nord. L’entretien de la route 138, principalement sur le tronçon Longue-Rive-Forestville, a été fortement critiqué sur les réseaux sociaux. Appelé à expliquer la situation, le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’électrification des transports (MTMDET), a fait le point avec le Journal Haute-Côte-Nord.

Sarah Gaudreault, agente aux communications à la direction régionale du MTMDET, a d’emblée, à la décharge de l’entrepreneur en charge du tronçon entre Longue-Rive et Forestville, expliqué que des ennuis mécaniques sont survenus sur l’équipement de ce dernier. Imprévus et hors de son contrôle, ces ennuis ont probablement empêché l’entrepreneur d’effectuer l’épandage et l’entretien adéquat qui ont suivi la chute abondante de neige le 1er décembre, suivie de pluie verglaçante et de gel au sol. « Des conditions qui ont évolué très rapidement et qui nécessitent dans ces conditions, une intervention rapide », précise Sarah Gaudreault. Ce que n’a pu faire l’entrepreneur, aux prises avec des bris imprévus de son équipement.

Afin d’expliquer la méthode de gestion du MTMDET au niveau de l’entretien de la route 138, Mme Gaudreault affirme que les entrepreneurs et les Municipalités qui sont sous contrats avec le ministère, sont les seuls maîtres d’œuvre des travaux. « Ils décident en fonction de l’information qui est disponible, du déploiement des ressources nécessaires quant au déneigement et au déglaçage des voies routières. Ils ont des patrouilleurs sur le circuit, et avec l’aide des bulletins météo et de l’imagerie radar, décident des interventions à mettre en œuvre ». Les méthodes de travail qui sont utilisées varient, selon Sarah Gaudreault, du type de précipitations, et de la particularité des circuits: milieu urbain, pentes et courbes plus accentuées, petites routes, nécessitent des méthodes de travail différentes. « Cependant, ajoute Mme Gaudreault, les opérations de déneigement et de déglaçage doivent débuter dès le début des précipitations jusqu’à la fin. Le ministère par la suite, s’assure que les travaux sont réalisés correctement. Lorsqu’un des entrepreneurs ou une Municipalité négligent de remplir les obligations telles qu’elles sont définies dans le contrat, le ministère applique une retenue tel que prévu au contrat ».

Microclimats

L’agente aux communications du MTMDET ajoute que cela peut s’avérer assez difficile pour les entrepreneurs puisque la route 138 est soumise à des microclimats: les variations d’altitude et la proximité du fleuve amènent souvent des changements drastiques quant à l’état de la chaussée de la route 138, principalement entre Tadoussac et Forestville. « Toutefois les citoyens ont l’opportunité de faire des plaintes au MTMDET lorsqu’ils jugent que la situation est inhabituelle ou que l’entretien est inadéquat », précise Sarah Gaudreault.

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