La Côte-Nord se vide au profit

Par Journal Haute Côte Nord 13 janvier 2017
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Le bilan migratoire de la Côte-Nord révèle une perte de 1 139 personnes en 2015-2016. Comme dans toutes les régions éloignées, ce sont surtout les jeunes de 15 à 24 ans qui partent.

Le bilan migratoire de la Côte-Nord révèle une perte de 1 139 personnes en 2015-2016. Comme dans toutes les régions éloignées, ce sont surtout les jeunes de 15 à 24 ans qui partent.

Baie-Comeau – La migration interrégionale continue de faire mal à la Côte-Nord, selon les plus récentes données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Dans les faits, en 2014-1015, la région a enregistré le déficit migratoire le plus élevé au Québec au prorata de sa populaire avec un taux de 1,42 %.

Des 17 régions du Québec, 10 ont réalisé des gains et sept des pertes au chapitre migratoire. Les régions éloignées sont encore et toujours les grandes perdantes.

La Côte-Nord a accueilli 1 704 nouveaux citoyens, mais en a perdu 3 043 au cours de la dernière année, ce qui entraine un solde migratoire négatif de 1 339 personnes. C’est la pire contre-performance en quatre ans. Le déficit se creuse d’année en année depuis 2011-2012. Il se situait alors à 306.

Même si la région est perdante dans tous les groupes d’âge, le déficit le plus marqué, elle le connait chez les 15-24 ans. Elle a perdu 350 de ses jeunes, soit un taux de 3,27 %.

Les MRC

Toutes les MRC de la Côte-Nord écopent dans l’étude de l’ISQ. C’est la même chose au Saguenay-Lac-Saint-Jean et en Abitibi-Témiscamingue.

C’est toutefois sur la Côte-Nord que se trouvent les trois MRC ayant connu les plus lourdes pertes au prorata de leur population. La MRC de Caniapiscau arrive en tête de lice avec un taux de 4,71 %, l’équivalent de 200 personnes. Viennent ensuite la MRC de Sept-Rivières et de Manicouagan, dont les pertes représentent un taux de 1,5 %, ce qui est un peu plus élevé que la moyenne régionale.

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