Projet de réfection de 1 M$ – Le Jean-Joseph vogue vers d’autres marchés

Par Jacqueline Richer 3 novembre 2017
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Le Jean-Joseph a pris le large le 22 octobre dernier vers un chantier maritime pour subir plusieurs transformations qui lui permettront de naviguer dans les eaux internationales. Photo courtoisie

Le Jean-Joseph a pris le large le 22 octobre dernier vers un chantier maritime pour subir plusieurs transformations qui lui permettront de naviguer dans les eaux internationales. Photo courtoisie

Forestville – Le gouvernement du Québec octroie une aide financière de 519 779 $ à Groupe Riverin Maritime inc. pour des travaux d’amélioration du navire Jean-Joseph dont le port d’attache est à Forestville. Cette contribution permettra à l’entreprise navale d’ouvrir ses horizons vers d’autres marchés.

Cette aide financière du gouvernement provincial couvre 50 % des coûts du projet évalué à plus d’un million de dollars. La différence sera investie bien sûr par le Groupe Riverin Maritime inc. Selon Jean-Guy Coulombre, président du Groupe Riverin inc. « les travaux qui se poursuivront tout l’hiver visent trois objectifs: protéger le cargo contre la corrosion liée au transport de sel; rencontrer les nouvelles normes dictées par l’IMO (Organisation Maritime Internationale) quant au traitement des eaux de ballasts et l’amélioration du traitement des eaux usées du navire ».

Rencontrant ainsi les critères internationaux, le Jean-Joseph pourra convoiter de nouvelles routes de transport maritime, soit à partir de Forestville vers la Basse-Côte-Nord, les provinces maritimes et éventuellement l’île française Saint-Pierre-et-Miquelon. Le bateau devrait être prêt à voguer à nouveau au printemps 2018.

Bilan

Ayant pour port d’attache Forestville, le navire Jean-Joseph est de type cargo général , vrac et auto déchargeur. Il offre le service de cabotage sur le fleuve St-Laurent depuis juin 2015. Il transporte principalement du sable tamisé vers les bétonnières de la rive-sud, mais il va également chercher du sel en Nouvelle-Écosse qu’il ramène au Québec. Cette année il a effectué 22 voyages, comparativement à 20 l’an dernier; sachant qu’il est resté à quai du 15 avril au 15 juin, faute de commandes, « le tout lié à la conjoncture économique difficile du printemps », précise monsieur Coulombe.

D’une capacité de 3000 tonnes et d’un volume de chargement de 4250 m³, le emploie 6 personnes.

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