La firme Benoît Côté confirme les pratiques non conformes de l’ex-directrice générale des Bergeronnes
Le rapport de la firme Benoît Côté fera l'objet d'un article plus exhaustif dans l'édition du 6 décembre.
Avances de fonds, achats personnels à même les fonds de la Municipalité, étalement des comptes de taxes sans intérêts pour des employés de la Municipalité, pour elle-même et des membres de sa famille, chèques libellés à des employés sous forme de salaires, emprunts à même le guichet automatique de la salle de quilles et frais de formation déguisés en bonus pour les employés du camping, telles sont en résumé, les pratiques reprochées à l’ex-directrice générale de la Municipalité des Bergeronnes, Lynda Tremblay, et soulevées par la firme comptable Benoît Côté de La Malbaie.
En séance ordinaire du 13 novembre et ajournée au 27 novembre pour ce point à l’ordre du jour, soit la lecture et le dépôt du rapport de vérification de l’année 2016 par Benoît Côté, comptable professionnel agrée, le conseil municipal des Bergeronnes a adopté par résolution ledit rapport de l’expert-comptable.
Selon Benoît Côté, il semble que toutes ces dépenses faisaient l’objet d’une facture ou pièces justificatives internes qui étaient inscrites à l’avance à Lynda Tremblay par écritures comptables. « Lynda Tremblay utilisait des produits et des argents de la Municipalité à des fins personnelles sans en avoir l’autorisation explicite. Par contre, il ne faut pas oublier que tous les déboursés étaient autorisés par le conseil de la municipalité. Suite aux vérifications faites, nous avons été en mesure de constater l’inscription des écritures comptables faites aux registres de la Municipalité ». Le maire des Bergeronnes, Francis Bouchard, a confirmé que le conseil municipal était au fait de la pratique de l’ex-directrice générale en ce qui concerne les bonus déguisés en frais de formation pour les employés du camping Bon-Désir. En ce qui concerne les autres irrégularités commises, elles ont été mises au jour et connues du conseil municipal seulement après que l’auditrice de la Municipalité, Élise Guignard, ait informé le conseil municipal d’irrégularités soulevées au niveau du guichet automatique de la salle de quilles, soit en avril 2017.
La suite, c’est-à-dire, les décisions que prendront les élus des Bergeronnes en regard des agissements de Madame Tremblay et à qui sera refilée la facture d’environ 25 000 $ de la firme Benoît Côté, repose entièrement sur le dos des élus des Bergeronnes, malgré le fait que selon l’article de loi 966.5 du Code municipal du Québec, la facture devrait être refilée aux treize requérants de la vérification Ad Hoc en cas d’aucune irrégularité soulevée et à l’ex-directrice générale dans le cas contraire. « Nous attendons les recommandations de notre aviseur légal à ce sujet », a dit le maire Francis Bouchard.
En conclusion, le rapport indique que Lynda Tremblay est redevable d’une somme de 1 183,78 $ en date du 30 septembre à la Municipalité des Bergeronnes, pour les intérêts sur les soldes de taxes municipales à payer ainsi que sur les avances de fonds pour les années 2016-2017 et des facturations de services de Bell Mobilité et d’entreposage de meubles.
De plus, un montant de 3 141,65 $ est toujours à payer au 30 septembre 2017 par Lynda Tremblay, concernant la facturation des taxes municipales de la résidence qu’elle possède avec son conjoint ainsi que celles d’un membre de sa famille transférées sur son compte.
« Finalement, il serait peut-être pertinent pour la municipalité de procéder à l’évaluation des sommes qui pourraient être dues par Lynda Tremblay pour les années antérieures à 2016 puisque cela ne faisait pas partie de notre mandat », mentionne Benoît Côté en conclusion de son rapport.
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