Côte-Nord – Dix agents de protection de la faune de plus en 2018

Par Shirley Kennedy 2 mai 2018
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Forestville – Cinq nouveaux agents de protection de la faune ont rejoint les bureaux de la Côte-Nord en janvier dernier et cinq autres seront assignés à la Côte-Nord en juin 2018. C’est ce qu’affirme le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs qui se dit « conscient des besoins en matière de protection de la faune en Côte-Nord et dans toutes les régions ».

Invité à se prononcer au nom de son ministère sur divers questionnements des citoyens de Forestville et des environs à la suite des actes de braconnage perpétrés sur le territoire de la ZEC de Forestville au début d’avril, le relationniste à la Direction des communications du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Sylvain Carrier, précise de plus, « que les agents de protection de la faune s’assurent de faire respecter les lois et règlements en vigueur et que la décision de poursuivre ou non relève ultimement du directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) du ministère de la Justice ».

Cette affirmation est la réponse du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs à savoir si les agents procèdent de la même façon avec les autochtones en raison de leurs droits ancestraux.

SOS Braconnage

En ce qui concerne le délai raisonnable de réponse lorsque le public contacte SOS Braconnage,Monsieur Carrier souligne que le Centre d’appels SOS Braconnage est ouvert en tout temps et que tous les dossiers urgents sont communiqués aux agents, peu importe l’heure du jour ou de la nuit. « Toutefois, précise-t-il, la prise en charge d’un dossier ne signifie pas qu’il sera réglé à court terme, chacun étant spécifique. Des enquêtes ne se règlent parfois que plusieurs mois plus tard, notamment lorsqu’il s’agit d’activités saisonnières. D’autres peuvent se régler très rapidement. Nous accordons plus d’importance au délai de prise de contact avec le plaignant qu’au temps de résolution d’une enquête. Certains dossiers ne mèneront jamais à des poursuites par manque de preuves ».

Cas 2016

Le responsable des communications confirme que le bureau de la protection de la faune de Forestville a reçu un signalement le 17 décembre 2016 dans le même secteur que les événements du 5 avril 2018.

« Lors de la réception de ce signalement, deux agents étaient déjà en train de faire la vérifications de chasseurs sur la route 385 qui se préparaient pour chasser les orignaux. Aucun abattage n’a été constaté à ce moment. La personne qui a signalé cette situation a été rappelée. Par ailleurs, nos systèmes ne repèrent aucun autre signalement dans le secteur relatif à des carcasses d’orignaux l’an dernier ».

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