La course à pied comme motivation

Par Journal Haute Côte Nord 11 août 2018
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Le 25e marathon de New York a été une expérience significative pour Jacques Beauchamp. Photo courtoisie

Le 25e marathon de New York a été une expérience significative pour Jacques Beauchamp. Photo courtoisie

(J.B.) – À Val d’Or, Jacques Beauchamp n’avait pas d’intérêt pour le sport. À Forestville, les premiers coups de patins dans un club de hockey récréatif et les premières pierres de curling lancées ont été prétextes pour côtoyer des amis. « Comme en Abitibi, c’était facile de se faire des chums. C’était similaire comme ambiance », raconte-t-il.

Mais les rencontres et les soirées ont aussi été pour Jacques des occasions festives, trop même. « C’est pas la dernière qui est le problème, c’est la première. Dans mon cas, je n’étais pas capable d’être raisonnable. Ça fait 29 ans aujourd’hui que je suis sobre. Il avoue : « C’est un tournant dans ma vie ». Il pensait à ce moment au modèle qu’il voulait laisser à ses enfants Marie-Anne et David et aussi à ses deux petits-enfants.

S’exprimer sur le sujet, raconter le passage difficile d’une vie, Jacques Beauchamp l’a vécu pour une des premières fois, comme pour lancer un message, mais aussi et surtout pour se motiver à garder le cap, où la course à pied devient le gouvernail.

« Ce que je me suis dit, c’est quand j’aurai envie d’en prendre une, j’irai courir à la place ». Une stratégie qui l’a bien servi à date. « J’avais arrêté de boire le premier avril et en mai je courais un premier 5 kilomètres. C’est pour ça que je fais toujours le 5 à la Trotte ». Il n’a raté l’événement local qu’une seule fois, au décès de son père.

23 marathons
Depuis ses premières foulées, 23 marathons ont suivi dont le premier en 1992, sur l’Île d’Orléans. Courir 42 kilomètres deviendra par la suite des occasions de voyage. Venise, Paris, Los Angeles, et Boston sont quelques villes qui se trouvent sur son impressionnante feuille de route.

Le 25e anniversaire du marathon de New York est parmi les courses les plus mémorables pour lui. « La pire performance de ma vie ! », a-t-il pris soin d’ajouter en expliquant qu’habitué à courir seul, il s’était retrouvé dans un groupe de 30,000 coureurs. « À ce moment-là, je me suis dit que je ne finirais pas sur cette note. J’ai donc continué ».

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