La Chambre de commerce CFPL s’inquiète pour les entreprises

Par Shirley Kennedy 6:35 AM - 30 juillet 2020
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La Chambre de commerce CFPL estime que la responsabilité du port du masque devrait être partagée avec les individus au niveau des pénalités très sévères envers les commerçants.

Alors que le gouvernement du Québec annonçait le 18 juillet le port du masque obligatoire dans tous les lieux publics fermés, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce CFPL partagent leurs préoccupations quant aux pénalités que pourraient subir les entreprises.
Le port du masque devenu obligatoire le 18 juillet dans tous les lieux publics fermés, incluant commerces et restaurants, les deux organisations estiment que cette responsabilité devrait être plus clairement partagée entre les particuliers et les entreprises.

Selon la FCCQ, il serait nécessaire de responsabiliser davantage les individus pour leurs actes, dans le respect des mesures. « Pour l’instant, les sanctions et amendes annoncées concernent principalement les entreprises. Nous comprenons la nécessité de faire appliquer les décisions de la Santé publique, mais les commerçants ne devraient pas être les uniques responsables du comportement des individus. C’est pourquoi nous souhaitons que le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec précise rapidement les modalités entourant les sanctions aux individus prévues pour le 1er août », ajoute le président de la FCCQ, Charles Milliard.

Ce dernier considère que depuis le début de la crise, les entreprises collaborent et agissent de façon responsable pour respecter les meilleures pratiques sanitaires demandées par la santé publique. D’autant plus ajoute-t-il, que bon nombre d’entre elles ont investi considérablement pour obtenir le matériel et les ressources nécessaires pour limiter la contagion.

« Nous appréhendons les conséquences que ces nouvelles mesures pourraient avoir sur les entreprises de la Haute-Côte-Nord. Bien évidemment nous sommes dans un contexte d’effort collectif pour éviter la transmission communautaire, cependant nous pensons que c’est une responsabilité partagée entre les entreprises et les individus », souligne Carol Girard, directeur de la Chambre de commerce CFPL.

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