Même si c’était à prévoir plus que jamais, la réalité frappe : la Côte-Nord passera au palier d’alerte orange dès demain, 14 avril, afin de freiner la propagation de la COVID-19 sur son territoire.
Le premier ministre François Legault a confirmé la nouvelle en conférence de presse en début d’après-midi mardi. L’importante remontée du nombre de personnes infectées dans la région explique son retour rapide de la zone jaune à la zone orange.
Par le fait même, les privilèges consentis à la Côte-Nord depuis le 26 mars disparaîtront. Il faudra notamment oublier les rassemblements intérieurs permis pour deux familles et les déplacements à n’importe quelle heure de la soirée et de la nuit. Les citoyens au palier d’alerte orange sont tenus de respecter un couvre-feu de 21 h 30 à 5 h.
Aussi, l’interdiction des déplacements non essentiels de personnes en provenance d’autres régions en zone rouge et orange vers la Côte-Nord est maintenue, confirme la porte-parole du Centre intégré de santé et de services sociaux, Marlène Joseph-Blais.
Faut-il rappeler que depuis le début du mois d’avril, 50 personnes ont reçu un diagnostic positif à la COVID-19. Les MRC de Manicouagan et de la Haute-Côte-Nord sont particulièrement éprouvées.
Les autorités régionales de la santé publique pointent toujours les trois mêmes causes à cette flambée : les déplacements non essentiels des gens de zones orange et rouges vers la Côte-Nord, les déplacements non essentiels des Nord-Côtiers vers des zones orange et rouges et les rassemblements privés intérieurs.
Ajoutons à cela l’arrivée du variant britannique de la COVID-19 à quelques jours de Pâques, ce qui a fait très mal. Encore hier, le médecin-conseil à la santé publique de la Côte-Nord, le Dr Richard Fachehoun, rappelait le haut degré de contagion de ce variant. Il est de 1,7 fois plus transmissible que le virus de base.
Galerie photo
Politique d'opinion et commentaire
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.
