Philippe Bond ne fait rien à moitié

Par Johannie Gaudreault 12:00 PM - 10 juin 2021
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L’humoriste Philippe Bond avait hâte de reprendre sa tournée de spectacles après plus d’une année de pause. Photo : Courtoisie

L’humoriste Philippe Bond, reconnu pour son talent de raconteur, n’a pas chômé pendant la pandémie. Il a enchaîné les émissions de radio en plus de construire une nouvelle maison et de mettre un deuxième enfant en route. « J’ai fait ça en grand », lance-t-il à la blague.

En entrevue au Journal Haute-Côte-Nord, il a toutefois admis s’être ennuyé de la scène, des rires du public et de la vie de tournée.

« J’avais de la peine quand j’ai su l’an dernier que la tournée du ROSEQ était annulée. Quand j’ai vu que les spectacles allaient recommencer, j’ai averti ma gérante de me rebooker les mêmes shows prévus en 2020 », dévoile Philippe Bond.

L’humoriste débutera son passage sur la Côte-Nord au Pavillon des arts de Forestville le 30 juin. Ce sera sa première fois à cet endroit. Il parcourra par la suite la route 138 jusqu’à Havre St-Pierre le 1er juillet, jusqu’au café-bistro l’Échouerie de Natashquan le 2 juillet et finalement, jusqu’au café-théâtre Graffiti de Port-Cartier le 3 juillet.

« J’ai hâte de venir sur la Côte-Nord, j’ai toujours ben du fun, affirme l’humoriste. J’essaye d’arriver la veille du spectacle, si possible, pour pouvoir profiter un peu du coin. J’apporte mon vélo, je vais aux restaurants de la place. Ça me permet aussi de faire un petit 5 minutes d’improvisation sur la ville au début du show. »

Dans son troisième one-man-show, Philippe Bond revient aux anecdotes familiales, mais de façon plus personnelle. « Dans mon premier spectacle, je parlais de ma famille élargie, mon oncle, mes neveux… Dans Merci, je me consacre davantage à ma famille à moi, ma blonde, mon fils », précise-t-il.

La parentalité fait sans aucun doute partie d’un des sujets qui sera abordé par le raconteur qui est devenu papa en 2018. « Je dis aussi que j’ai atteint la quarantaine et que j’ai des bobos qui sortent. À 40 ans, j’ai su que j’étais allergique aux abeilles. Je me suis fait piquer et je suis devenu aussi enflé que Philippe Laprise », rigole-t-il.

Son grand-père de 97 ans est aussi la vedette d’un numéro. Philippe Bond raconte qu’il n’est pas « tuable ». « C’est un Gaspésien, il a bûché du bois toute sa vie, il a toujours mangé ce qu’il voulait, indique-t-il. Chaque Noël, on se dit c’est sûrement son dernier… Mais non, l’année d’ensuite, il est toujours là. »

Finalement, Philippe Bond rit des membres de sa famille, mais c’est sa façon de leur témoigner de sa gratitude. « Dans le fond, je leur dis Merci. Parce que s’ils n’étaient pas là, je ne le serais pas non plus », conclut-il.

Bien occupé, l’humoriste ne planche pas encore sur un nouveau spectacle, mais il prend en note toutes les idées qui le submergent quotidiennement.

« Je puise beaucoup dans mon quotidien pour écrire mes numéros et c’est le cas encore pour le quatrième. Je peux être assis sur un banc à Forestville et une idée me vient en tête. Je prends tout en note, mais je n’ai pas officiellement commencé l’écriture. Je vais rouler celui-là jusqu’à la fin 2022. »

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