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Une virée à L’Isle-aux-Coudres

Par Charlotte Paquet 1:21 PM - 28 juillet 2021
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Pour quiconque débarque sur L’Isle-aux-Coudres, c’est le dépaysement assuré. Tout le long des 23 kilomètres du chemin des Coudriers, qui ceinture cette étendue de terre entourée d’eau, les visiteurs découvriront des paysages dignes de cartes postales, mais aussi de véritables petits bijoux d’attraits et des insulaires passionnés et accueillants. Portrait d’une virée sur l’île!


JOUR 1

9 h : La zénitude chez Charlotte! Atelier/Boutique

Tout juste à la sortie du traversier qui fait la navette entre Saint-Joseph-de-la-Rive et l’Isle-aux-Coudres, en tournant à droite à l’intersection du chemin de la Traverse et du chemin des Coudriers, une mignonne petite boutique n’attend qu’à se faire découvrir. Charlotte! Atelier/Boutique, c’est la création (et les créations) de Pascale Perron.

Depuis 23 ans déjà, la designer textile offre ses vêtements destinés surtout aux femmes et aux enfants ainsi que ses sacs à main et accessoires. Avec la contribution de plusieurs artisans, son commerce propose aussi des catalognes, tapis tressés, articles de tissage, peintures, illustrations et autres. « En ouvrant, ma priorité, c’était que c’était des objets faits main au Québec », raconte-t-elle.

Fouler le seuil de la boutique rime avec zénitude. Pourquoi? Difficile à dire, mais une certaine atmosphère est perceptible et Pascale Perron y est sûrement pour beaucoup. « Souvent, ce que les gens me disent, c’est qu’ils sont bien ici. Ils savourent l’espace. On me dit que c’est reposant et inspirant. »

Évidemment, la designer textile souhaite que Charlotte! Atelier/Boutique devienne un incontournable pour les touristes. À tout le moins, elle aime à penser qu’un arrêt chez elle soit « l’un des petits moments sur l’île qu’ils ont aimés ».

La designer textile Pascale Perron est l’âme de Charlotte!Atelier/Boutique depuis 23 ans.

9 h 30 : La Fabrique de l’Isle, un café typique et plus encore

À moins de trois kilomètres de Charlotte! Atelier/Boutique, Pascale Perron et sa cousine Carol-Anne Pedneault, illustratrice de métier, ont lancé La Fabrique de l’Isle en 2017. Le café-resto-boutique et galerie d’art loge dans un ancien presbytère construit en 1931.

« On fait ça avec tellement de bonheur. On veut préserver cette bâtisse-là. On la garde le plus possible avec son cachet d’origine. Les petites chambres deviennent des espaces plus tranquilles », explique Pascale Perron. Il n’est pas rare d’apercevoir des gens occuper ces pièces exiguës pour lire ou même travailler sur leur ordinateur portable.

La Fabrique de l’Isle, c’est une formule de café typique agrémenté d’une belle cuisine santé, insiste sa porte-parole. Grâce à son permis d’alcool, elle tente de faire profiter les visiteurs des produits fabriqués au Québec. Un espace jardin avec sept magnifiques pommiers matures permet de se sustenter tout en jouissant de l’air pur et d’un cadre enchanteur.

C’est aussi une boutique offrant une collection de chandelles, mais aussi d’objets de céramique sur le thème Bord de mer. « On crée nos modèles et on les fait faire par un céramiste. Pour nos chandelles, on a nos parfums, on cherche nos fragrances», précise la copropriétaire.

La Fabrique de l’isle est l’oeuvre de deux cousines et petites-filles de gardien de phare, Pascale Perron et Carol-Anne Pedneault.

10 h 30 : Aux fruits du biscuitier, quand la magie opère

En poursuivant notre route vers l’est sur le chemin des Coudriers, un arrêt s’impose Aux fruits du biscuitier, qui existent depuis trois ans. Le charmant petit commerce est propriété d’Éric Desgagnés, qui possède aussi la Cidrerie et Vergers Pedneault, située tout juste de l’autre côté de la rue.

Lors d’un voyage en Europe, les biscuiteries avaient attiré l’attention de l’entrepreneur, qui a adapté la formule avec son imagination débordante. Il aime d’ailleurs s’amuser avec ses clients, le sourire en coin, en leur faisant croire avoir réellement découvert un arbre à biscuits dans sa cour. « Un arbre à biscuits, c’était un peu notre vision. Ce qu’on aime, nous, c’est d’arriver à faire un concept autour d’une histoire.

Au départ, Aux fruits du biscuitier, c’était vraiment des biscuits, fabriqués en partie avec des ingrédients produits dans Charlevoix, et du café. Puis, l’ajout des gâteaux et autres desserts s’est imposé. « C’est sûr que dans ça, on rentre nos pommes, on rentre nos prunes, on rentre nos cerises surtout. On rentre nos fruits à l’intérieur de nos recettes », souligne-t-il. Une crèmerie a aussi vu le jour.

Éric Desgagnés, le propriétaire de l’entreprise Aux fruits du biscuitier, aime à s’amuser avec ses clients en mentionnant La designer textile Pascale Perron est l’âme de Charlotte! qu’un arbre à biscuits pousse bel et bien dans sa cour.

11 h : Cidrerie et Vergers Pedneault, l’économusée où s’arrêter

La réputation de la Cidrerie et Vergers Pedneault, un économusée de la pomiculture, n’est plus à faire. Dans les vergers de l’entreprise familiale centenaire poussent 35 variétés de pommes en plus d’une kyrielle d’autres de poires, cerises, amélanches et prunes. Tout ça la place au premier rang des producteurs fruitiers de la région.

Au-delà de ses concoctions alcoolisées, l’entreprise propose aussi plusieurs produits sans alcool. Au cours des deux dernières années, deux nouveaux ont d’ailleurs fait leur apparition : un moult de glace et un mout de pommes et poires.

Selon le propriétaire Éric Desgagnés, la clientèle a un faible pour son cidre léger et son cidre de glace. « C’est ce qui sort le plus, car ce sont des produits passe-partout. »

Un arrêt au commerce mérite évidemment de prendre le temps de déguster quelques produits, que le personnel proposera à partir des goûts exprimés par les visiteurs.

Pratique largement répandue dans Charlevoix, la Cidrerie et Vergers Pedneault offre aussi les valeurs sûres d’autres producteurs du coin. À partir du site transactionnel Charlevoixenligne.com, les clients peuvent commander tant ses propres produits que ceux des autres entreprises. Éric Desgagnés parle « d’un petit Amazon ».

La dégustation est offerte à la Cidrerie et Vergers Pedneault.

13 h : Auberge La Fascine Bistro culturel, la totale a un nom

Propriété de Geneviève Jodoin et Frédéric Boudreault depuis neuf ans, l’Auberge La Fascine ratisse large avec un restaurant, des chambres, une scène pour des spectacles et une boutique. « C’est une expérience totale. Tu viens. Tu réserves pour souper. Tu achètes tes billets de spectacle. Pendant que tu attends ton souper, tu viens faire un tour dans ma boutique. Tu t’achètes un beau petit kit pour ta soirée, un petit bijou. Et puis après tu fais dodo en haut », explique l’aubergiste qui, en 2019, a été sacrée grande gagnante de La Voix.

La Fascine se trouve sur le circuit estival de plusieurs artistes qui s’exécutent sur une scène extérieure, pandémie oblige. Geneviève Jodoin offre elle-même un spectacle avec un invité chaque jeudi soir.

Les affaires vont bien. « Je n’ai pas tant à faire de promotion vu qu’on vit dans un endroit tellement touristique. C’est l’été que ça se passe évidemment. Le reste des trois autres saisons, c’est vraiment les locaux qui sont contents d’avoir la culture à portée de la main. Les gens sont tellement contents d’avoir ça dans leur cour », assure la copropriétaire.

Selon cette dernière, grâce à un chef extraordinaire, la table de l’Auberge La Fascine vaut également le déplacement.

Geneviève Jodoin et son conjoint Frédéric Boudreault en sont à leur neuvième année à la barre de l’Auberge La Fascine Bistro culturel.

14 h : Le Centre Vélo-Coudres, la diversité au menu

C’est connu, le tour de l’Isle-aux-Coudres à vélo est une activité très populaire et accessible sur un territoire d’à peine 23 kilomètres.

Si certains cyclistes voyagent avec leurs vélos sur un support fixé à leur véhicule, d’autres non. C’est là que le Centre Vélo-Coudres trouve sa raison d’être en proposant une multitude de bécanes, dont une vingtaine à assistance électrique.

Mais le Centre Vélo-Coudres se distingue également par ses vélos hétéroclites, qui vont de divers modèles de tandem à des quadricycles pouvant accueillir jusqu’à six adultes. C’est l’idéal pour les petites familles.

« C’est quasiment une collection de vélos. Il y a plein de sortes de vélos que souvent les gens n’ont jamais vus avant », indique Gilles Moisan, copropriétaire de l’entreprise fondée en 1989.

Faire le tour de l’Isle-aux-Coudres à vélo plutôt qu’en auto apporte un regard différent. « Là, ils ont le temps de tout voir, de sentir. Certains me disent ça fait 25 fois qu’on vient à l’Isle-aux-Coudres et là, on l’a fait en vélo et c’est pas la même chose », raconte l’homme, en parlant d’un sentiment d’être encore plus en vacances.

Le tour de L’Isle-aux-Coudres à vélo fait partie des activités les plus populaires et le Centre Vélo-Coudres l’a compris depuis longtemps. On aperçoit son copropriétaire, Gilles Moisan, près de quelques modèles de quadricycles.

JOUR 2

8 h : Le 1603, tout nouveau!

Le 1603, c’est la raison sociale d’une toute nouvelle boutique qui a ouvert ses portes en juin 2021 justement au 1603, chemin des Coudriers. Une adresse remplie d’histoire.

La femme derrière la bonbonnerie, savonnerie et bricole, c’est Guylaine Audet, une naturopathe qui s’est installée à l’Isle-aux-Coudres en octobre 2020 en provenance de la Montérégie. « Je suis tombée en amour, non seulement avec les gens, mais avec la flore insulaire », explique celle qui s’y était rendue d’abord pour se reposer, se déposer.

Après avoir ciblé et cueilli des plantes de l’île, elle les fait sécher pour ensuite les transformer en produit pour la peau. L’huile de canneberge du Québec et l’eau de mer provenant de Pointe-aux-Outardes  entrent aussi dans leur composition.

Avec le coudrier, aussi appelé noisetier, et des algues, Guylaine Audet fabrique un savon. Le 1603 offre aussi des sachets de fleurs odorantes.

Le volet bonbonnerie a été lancé pour amuser les familles. La naturopathe aimerait développer en 2022 une petite collection de bonbons fabriqués à partir de plantes insulaires.

Guylaine Audet est tombée en amour avec les gens et la flore de L’Isle-aux-Coudres. La naturopathe vient d’ouvrir Le 1603, une magnifique petite boutique qui ratisse large.

9 h : Les Traverseux, un saut dans le passé

Les traverseux – espace patrimoine canot à glace vaut également le détour. Le site, qui fait partie du réseau des économusées, fera le bonheur des amateurs d’histoire en général, mais aussi de navigation, de construction navale et de compétitions.

« C’est un site où on peut connaître l’histoire du canot à glace, la nécessité du temps. C’était le moyen de transport des gens des îles du Saint-Laurent pour pouvoir ravitailler, faire le transport de la poste, amener la nourriture, pour les malades, pour les étudiants », explique sa propriétaire, Annie Harvey.

Avec comme thématique De la nécessité à la compétition, on comprend que Les Traverseux couvrent large. Oui, l’histoire maritime de l’Isle-aux-Coudres est racontée, mais il y a aussi celle des compétitions de canot à glace qui se laisse découvrir, car, il ne faut pas perdre de vue le lancement de La grande traversée, il y a 32 ans.

Cette compétition, rappelle avec un brin de fierté Annie Harvey, est la plus ancienne du circuit de courses de la province, après celle du Carnaval de Québec.

Enfin, en plus de son volet patrimonial, Les Traverseux offrent des sorties en mer à l’année, un resto-bistro et une boutique en plus d’une école de canot à glace.

Les Traverseux – espace patrimoine canot à glace, c’est le seul endroit consacré à l’histoire de ce mode de transport d’une autre époque au Québec, mais c’est tellement plus aussi, explique Annie Harvey, sa propriétaire.

10 h 30 : Boulangerie Bouchard

Enfin, avant de quitter l’Isle-aux-Coudres, un arrêt s’impose à la Boulangerie Bouchard, en affaires depuis 75 ans, rien de moins! Pour plusieurs touristes, c’est un incontournable.

« Quand les gens rentrent chez nous, ils ont une souvenance, une senteur qui les rapproche de leur enfance », raconte la propriétaire Noëlle-Ange Harvey, en ne manquant pas de préciser que la boulangerie a évolué avec le temps, notamment avec ses produits végans.

Difficile de résister aux différents pains, mais aussi aux pâtisseries appétissantes et aux mets traditionnels, comme le fameux pâté croche, un dérivé du pâté à la viande. Si vous croisez la propriétaire, demandez-lui donc de vous raconter l’histoire savoureuse de cette spécialité locale.

On aperçoit Noëlle-Ange Harvey, propriétaire de la Boulangerie Bouchard, avec une fournée de pâtés croches, sa spécialité.

12 h : Départ de L’Isle-aux-Coudres.

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