Un atelier de théâtre pour tisser des liens offert dans trois écoles de la Haute-Côte-Nord

Par Johannie Gaudreault 10:00 AM - 16 mars 2022
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Les élèves de quatrième, cinquième et sixième de l’école Marie-Immaculée des Escoumins ont assisté à l’atelier de théâtre d’objets de la compagnie Ombres folles. Photo : Courtoisie

Trois écoles de la Haute-Côte-Nord ont accueilli un atelier de théâtre d’objets d’Ombres folles, une compagnie de théâtre dédiée au jeune public. Celui-ci visait à tisser des liens avec les communautés autochtones du Québec.

Les élèves de quatrième à sixième années des écoles Saint-Joseph de Tadoussac, Dominique-Savio des Bergeronnes et Marie-Immaculée des Escoumins ont pris part à cette activité offerte gratuitement grâce au programme Culture à l’école.

L’artiste atikamekw Jacques Newashish et la marionnettiste Maude Gareau ont créé cet atelier en lien avec leur spectacle Celle qui marche loin « pour échanger de manière concrète avec les jeunes Innus et Atikamekw, autour d’un récit de courage féminin, mettant en scène le territoire autochtone », mentionne le responsable de la diffusion et des communications chez Ombres folles, Maxime Isabelle.

Le spectacle Celle qui marche loin sera en tournée sur la Côte-Nord du 24 mai au 3 juin et il s’arrêtera notamment à Tadoussac et Havre-Saint-Pierre. Coproduit avec RoiZIZO théâtre (France), ce spectacle en théâtre d’objets, dédié aux 8 ans et plus, raconte l’histoire de Marie Iowa Dorion.

« Au début du 19e siècle, cette jeune femme siouse-iowa a fait une triple traversée périlleuse des montagnes Rocheuses avec ses deux jeunes enfants. À travers elle, nous racontons aussi l’Amérique et son immense territoire », relate M. Isabelle.

Selon la directrice de l’école primaire des Escoumins, Claudine Boulianne, cet atelier s’intégrait bien avec les notions acquises par les élèves dans le cadre du cours Univers social.

« C’est la première fois qu’on le recevait ici et les jeunes ont bien apprécié leur expérience », affirme-t-elle précisant que les élèves ont dû s’imprégner de l’atelier pour décrire un ami à l’aide de deux objets.

L’artiste atikamekw Jacques Newashish est l’un des créateurs de l’atelier visant à tisser des liens avec les communautés autochtones.
Photo : Courtoisie

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