20 M$ : la nouvelle ligne électrique de Forestville est mise en service

Par Johannie Gaudreault 1:30 PM - 25 novembre 2022
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Andréanne Jean, Julie Dubé, Micheline Anctil, François Ouellet et Santiago Pineiro étaient fiers d’inaugurer officiellement la nouvelle ligne électrique à 69 kV de Forestville, mise en service le 15 novembre.

Plus de 20 M$, une vingtaine d’ententes avec les parties prenantes et 145 structures d’acier de 60 à 75 mètres de haut sur 14 kilomètres de longueur, c’est ce qu’a nécessité la construction de la nouvelle ligne électrique à 69 kV de Forestville, officiellement mise en service le 15 novembre.

Ce n’est pas sans défi qu’Hydro-Québec a réussi à mener à terme ce projet qui s’est déroulé sur trois ans, en deux phases. « Ça pas été évident, ni toujours facile, mais l’objectif était de trouver le meilleur tracé et on y est arrivé tout le monde ensemble », a rappelé Julie Dubé, chef conseillère relation avec le milieu pour la Côte-Nord, lors de l’inauguration de la nouvelle ligne le 24 novembre.

Les travaux n’ont pas été de tout repos pour la société d’État. « Ils se sont déroulés pendant une certaine pandémie, il y a eu du mouvement de personnel un peu partout, il a fallu relocaliser la ligne dans une zone urbanisée, ce qui nous a amené beaucoup de contraintes, et la présence de propriétaires privés avec qui il a fallu s’entendre », a résumé Mme Dubé.

Retombées économiques

La construction de la nouvelle ligne à 69 kV a engendré plus de 500 000 $ en retombées économiques dans le milieu. « Quelques exemples : l’hébergement de 40 travailleurs, des achats en quincaillerie, des services mécaniques, location d’espaces à bureaux, services d’entretien, déneigement, nivelage, camionnage, et plus encore », a illustré la porte-parole.

De plus, Hydro-Québec a octroyé à la Ville de Forestville une somme de 217 800 $ dans le cadre du Programme de mise en valeur intégrée (PMVI) pour compenser les kilométrages occupés par la ligne sur le territoire de la ville. Ce montant sera utilisé pour des projets structurants.

Un projet nécessaire

Réaliser un tel projet d’envergure « dérange », comme l’a mentionné Julie Dubé. Mais, pour la société d’État, il était nécessaire de procéder aux travaux pour plusieurs raisons. D’abord, les poteaux dataient des années 1950-60. « Ils étaient en bois et vieillissants. On peut même dire en fin de vie utile. Certains étaient attaqués par les pics-bois », a précisé l’ingénieur de projets, Santiago Pineiro.

Les poteaux ont été remplacés par d’autres en acier, nouveau design, qu’Hydro-Québec essaie d’introduire dans différents projets et qui seront là pour 100 ans. La maintenance de la ligne était devenue ardue en raison notamment de l’érosion sur les berges du Saint-Laurent. « La robustesse du réseau entrait aussi en ligne de compte. La continuité du service en est donc améliorée », a expliqué M. Pineiro.

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