Ma toile avec Linda Isabelle : La population invitée à s’exprimer avec l’art

La population de toute la Haute-Côte-Nord sera invitée à réaliser 3 toiles dans le cadre de la semaine de l’action bénévole lors de l’activité Ma toile avec Linda Isabelle, tenue le 21 avril au restaurant Le Danube Bleu à Forestville. 

L’activité organisée par le Centre d’action bénévole (CAB) le Nordest fera appel à la peintre de renommée Linda Isabelle, qui animera la journée de création avec le public.

Linda Isabelle reçoit le Journal et Marie-Ève Boivin dans son atelier, où de tous les côtés s’animent les couleurs pétillantes des nombreuses toiles qui couvrent tous les murs.

Marie-Ève Boivin, la directrice générale du Centre d’action bénévole Le Nordest de Forestville, connaît bien Mme Isabelle, avec qui elle collabore depuis longtemps.

« J’ai approché Linda pour créer quelque chose de collectif et axé sur le bénévolat. Cette année, nous prenons la formule d’invitation à tous pour intéresser et sensibiliser les gens à l’importance du bénévolat », raconte la directrice.

En effet, la population de toute la région est invitée à participer à la journée d’ateliers et d’activités, et ce de manière totalement gratuite.

« J’espère que ça va lever. Nous avons un très bel événement et j’ai la conviction que les gens vont aimer ça », prévoit Marie-Ève Boivin.

Ajouter sa touche personnelle

Dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole du 16 au 22 avril, l’organisme Présâges collabore avec le Nordest pour la relance des rendez-vous annuels, sur le thème de la relance de l’engagement et de la résilience communautaire.

Durant l’après-midi, les participants seront répartis en équipe, pour apporter leur touche artistique personnelle sur les 3 toiles préparées au préalable par l’artiste peintre forestvilloise.

« J’aurai une esquisse de base, avec 1 personnage par toile et l’arrière-plan déjà fait. Ensuite les bénévoles vont créer une scène inspirée du bénévolat », explique Linda Isabelle.

La peintre mise sur l’importance des équipes et du sentiment de groupe et de camaraderie qu’elles inspirent aux participants.

« Le fait que ce soit en équipe va favoriser la continuité entre les 3 toiles. Je pense que ça va être un beau moment de partage pour les participants, avec la touche de chacun d’eux », laisse entendre Linda Isabelle.

L’importance du bénévolat

Malgré les années de pandémie difficiles, le Nordest est plus actif que jamais sur l’est du territoire, de Longue-Rive à Colombier.

« Nous sommes chanceux au Nordest, il y a beaucoup de gens dédiés qui sont avec nous depuis longtemps. Il y a environ entre 100 et 150 bénévoles qui sont avec nous de partout entre Colombier et Longue-Rive », affirme Marie-Ève Boivin.

La directrice espère que l’événement axé sur la création artistique et la discussion permettra d’intéresser la population à l’implication sociale.

« On ne manque pas de bénévoles, mais on en cherche toujours. Si j’atteins le nombre d’une cinquantaine de participants, je serai très satisfaite », précise la directrice.

« Linda fait régulièrement don de ses toiles aux organismes de la région. C’est une forme de bénévolat en soi », conclut-elle.

Mettre la région en valeur

Linda Isabelle se promène une partie de l’année dans les symposiums et les expositions de peinture partout dans la province, et même en Europe.

« Sans bénévoles, il n’y aurait pas tous ces événements », observe-t-elle. « Je trouve ça important de m’impliquer dans la région, malgré le fait que parfois le temps me manque ».

L’année dernière, la Forestvilloise a réalisé une fresque sur le mur extérieur de l’ancien magasin Gagnon Frères inspirée du paysage de Forestville.

« Quand je peignais la fresque, plusieurs personnes revenaient continuellement assister à sa création. Nous sommes en région et pour moi le côté culturel est important. C’est ma façon de faire rayonner la région », explique-t-elle.

Pour Linda Isabelle, l’événement de peinture du 21 avril prochain contribue à mettre sa région natale en valeur.

« C’est ma manière d’être ici, dans mon coin avec les gens de chez nous et de donner au suivant », note-t-elle.