Dylan Bouchard : un athlète de chez nous se surpasse

Par Renaud Cyr 12:15 PM - 9 août 2023
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Dylan Bouchard a réalisé cet exploit en autonomie complète. Photo Courtoisie

Le Sacré-Cœurois Dylan Bouchard a parcouru en juillet les 56 kilomètres reliant Cap-Tourmente et Petite-Rivière-St-François dans Charlevoix en 11 heures et 16 minutes en totale autonomie, en ne s’arrêtant qu’une fois pour manger.

Rejoint par téléphone lorsqu’il était en voiture entre Québec, sa nouvelle ville d’adoption, et sa région natale, Dylan Bouchard raconte au Journal les détails de son périple.

Son expédition, initialement planifiée pour durer 15 heures, s’est conclue avec une avance d’un peu moins de 4 heures.

Un bout dans la boue

Le randonneur de 26 ans a quitté Cap-Tourmente à 6 h du matin, et des conditions météo difficiles n’ont pas tardé à apparaître.

La pluie a déferlé sur les sentiers et les nappes de brouillard ont enveloppé le paysage. En un mot : « c’était horrible », explique avec humour le randonneur.

« J’ai marché à la pluie battante, et les sentiers étaient déjà super boueux. Les conditions n’étaient pas terribles, et j’ai failli tomber quelques fois », raconte-t-il.

« Quand on planifie ce genre de randonnée, il faut que ça se fasse, beau temps mauvais temps », laisse tomber Dylan Bouchard.

Dylan Bouchard a parcouru les 56 kilomètres du Sentier des Caps en 11 heures et 16 minutes. Photo Courtoisie

En autonomie complète

En 2022, Dylan Bouchard avait parcouru les 42 kilomètres du Sentier du Fjord entre Sacré-Cœur et Tadoussac avec son père en 6 heures et 16 minutes en style course.

Durant la traversée du Sentier du Fjord, son père avait placé plusieurs caches de ravitaillement au long du parcours.

Cette fois, le Sacré-Cœurois a décidé d’entreprendre son aventure en solo. Cette décision a nécessité des étapes de préparation de plus, car l’absence de ravitaillement a forcé Dylan Bouchard de tout porter sur lui.

Pour la suite

Anciennement opérateur de drague dans l’industrie maritime, Dylan Bouchard occupe maintenant un nouvel emploi d’opérateur maritime auprès de Parcs Canada pour l’été.

« Mes parents sont tous les deux dans la région, et mon retour dans le coin me permet de m’entraîner dans le terrain de jeu de mon enfance », révèle-t-il.

Questionné à savoir ce qu’il l’attend pour les prochaines épreuves de marathon, l’athlète de Sacré-Cœur indique qu’il est encore sous le coup de sa course dans le Sentier des Caps.

« Si j’avais à pousser plus en distance ultra, ça serait d’aller chercher de plus longues distances sur des trajets plus techniques », note-t-il.

Même si l’athlète veut effectuer de l’ultramarathon à nouveau, il dit se tenir à l’écart des compétitions par manque d’intérêt : « J’ai décidé de faire mes affaires par moi-même dans mon coin. J’y prends plus de plaisir que de participer à des compétitions officielles. »

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