Toujours en attente d’entériner l’entente de principe conclue avec le gouvernement du Québec en juin, les constables spéciaux ressortent leurs pantalons colorés dans les corridors des palais de justice afin de manifester leur impatience.
À Baie-Comeau, les forces de l’ordre du palais de justice portaient fièrement des pantalons camouflage ou encore des jeans.
Ce moyen de visibilité syndical est maintenant de nouveau légal alors qu’il avait été interdit par le gouvernement en 2017. La Cour supérieure a tranché autrement puisque la loi violait la liberté d’expression et d’associations des agents de la paix.
Selon Franck Perales, président du Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec, plus le gouvernement attend avant de signer la convention collective, plus les constables spéciaux perdent de l’argent.
« Le gouvernement fait des économies sur le dos des constables, parce que l’entente de principe prévoit que plusieurs aspects financiers rentreraient lors de l’entrée en vigueur de la convention collective. Il faut que le Conseil des ministres la signe », affirme-t-il à La Presse.
Rappelons qu’après plus de trois ans de négociations, les constables spéciaux ont voté à 90 % en faveur d’une entente de principe en juin.
