Baie-Comeau : le CALACS ouvre ses portes

Par Anne-Sophie Paquet-T. 1:07 PM - 5 Décembre 2023
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Le repas a été servi au 1108 Rue des Rochers.

Le 29 novembre, le CALACS de Baie-Comeau a dévoilé son adresse invitant la population à un dîner afin présenter sa mission et ses services. Photo Facebook

Lumière Boréale*CALACS Baie-Comeau, organisme communautaire fondé en 1990, vient en aide aux femmes ayant vécu une ou des agressions à caractère sexuel. La demande est tellement importante qu’il dévoile pour la première fois son adresse afin d’aider le plus de femmes possible.  

Le 29 novembre, pendant les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes, Lumière Boréale*CALACS Baie-Comeau a invité la population dans ses locaux le temps d’une visite et de mieux faire connaître sa mission. 

« Avec les militantes et le conseil d’administration, nous avons pris la décision de dévoiler l’adresse civique », explique Gilaine Lévesque, coordonnatrice au CALACS de Baie-Comeau. 

Grâce à cette initiative, les femmes et les adolescentes peuvent se présenter sans rendez-vous au 1108, rue des Rochers Baie-Comeau, puisqu’une intervenante y est présente lors des heures d’ouverture. 

Un espace sécuritaire

En plus d’être un espace d’écoute, l’organisme, qui se situe dans une maison privée, permet de se sentir accueillie et soutenue. « Le CALACS n’est pas seulement un endroit où l’on fait de la relation d’aide aux victimes, c’est plus que ça », rappelle Mme Lévesque. 

Prévention, témoignage audio, cours d’autodéfense, thérapies, lieu de rencontre, toutes les victimes peuvent trouver ce dont ils ont besoin au moment opportun.

La possibilité de s’y rendre sans rendez-vous permet cette proximité, selon toute l’équipe. 

La Côte-Nord, la région la plus touchée

D’après les plus récentes données du ministère de la Sécurité publique (MSP), la Côte-Nord est la région du Québec qui a enregistré le plus haut taux d’infractions sexuelles en 2021, soit 302 infractions par 100 000 habitants.

Il s’agit d’une hausse depuis 2020 puisque le nombre de cas s’élevait à 214. 

Au Québec, plus de la moitié des victimes sont des filles âgées de 0 à 17 ans.

Selon Statistiques Canada 2018, une femme sur quatre dit avoir été agressée physiquement au cours de leur vie. Selon l’ONU Femmes 2021, chaque jour, 137 femmes dans le monde sont tuées par un membre de leur famille.

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