Violence conjugale : les mythes sur l’accès aux services

Par Marie-Eve Poulin 12:01 PM - 20 février 2024
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« Je ne suis pas assez en danger pour aller à la maison des femmes », c’est ce que pensait une des victimes de violence conjugale avec qui le Journal s’est entretenu. Cette pensée est un mythe que les intervenants tentent tant bien que mal de changer. 

La directrice de la maison des femmes tient à préciser que tous les services offerts ne sont pas seulement pour celles qui ont besoin d’hébergement, mais bien pour toutes les femmes. Peu importe le degré de violence, ou des besoins. 

Compensation financière

Les victimes qui pensent ne pas avoir droit à l’indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) pourraient être surprises, puisque l’IVAC a connu des changements bénéfiques. « Il y a eu un agrandissement des chefs d’accusation qui sont couverts par l’IVAC », note Isabelle Fortin, directrice du CAVAC. « Avant, c’était difficile pour une femme victime de violence conjugale d’être acceptée, si elle n’avait pas subi des sévices physiques sévères. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas », ajoute-t-elle. « Ils reconnaissent même les enfants qui sont victimes dans une situation de violence conjugale. »

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