Le programme d’accès aérien aux régions renouvelé en avril

Par Karianne Nepton-Philippe 10:18 AM - 22 février 2024
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Le comité permanent sur le transport aérien regroupe, entre autres, ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, des transporteurs aériens et l'Union des municipalités du Québec. Photo courtoisie

« Il faut s’assurer de trouver une façon […] pour arriver à un vol par jour, aller-retour, dans les grands aéroports des régions, comme Gaspé, Baie-Comeau et Mont-Joli, à un tarif raisonnable », rapporte le député Yves Montigny, concernant la bonification du programme d’accès aérien aux régions (PAAR).

Le comité permanent sur le transport aérien s’est rencontré pour une troisième fois le 20 février.

Cette rencontre aura permis aux intervenants de rapporter les enjeux respectifs et ainsi analyser les « différentes pistes de solutions » pour la mise à jour du PAAR.

« On a constaté qu’il y avait des endroits où ça allait vraiment mieux », note-t-il, citant en exemple les aéroports de Sept-Îles, Fermont et les Îles-de-la-Madeleine », indique le député de René-Lévesque, Yves Montigny, qui préside le comité.

En revanche, il constate que malgré l’amélioration de la situation globale à Baie-Comeau, « la fiabilité n’est pas totalement régulière ».

Il y a non seulement des enjeux de main-d’œuvre, mais aussi d’opérations à prendre en considération.

Échéance et réflexions

Le PAAR doit être renouvelé le 1er avril 2024.

« Ça s’en vient très rapidement. Il y aura des modifications à faire dans le programme donc il faut trouver quelles pistes de solutions qui pourraient fonctionner », lance Yves Montigny.

Le député assure se pencher sur « les besoins des régions »

Le 20 février, les intervenants concernés ont soulevé l’option de « donner l’accès à des groupes communautaires ou encore des étudiants qui prennent un vol ensemble pour un événement », rapporte le député.

« Est-ce que ce sont des modifications qui pourraient convenir aux besoins des Québécois qui habitent en région et qui veulent se déplacer […] ou des Québécois qui habitent en ville et qui veulent visiter les régions », questionne-t-il.

Il est cependant « trop tôt » pour savoir ce qui sera mis en application dans la révision du programme.

Collaboration du milieu

M. Montigny mentionne qu’entre les rencontres officielles du comité, il discute régulièrement avec les acteurs locaux.

« Par exemple, j’ai parlé avec le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan et à son président. On a eu de bons échanges », mentionne-t-il, tout en rappelant qu’un représentant des chambres de commerce du Québec siège au sein du comité.