Il veut créer une coopérative d’habitation aux Bergeronnes

Par Renaud Cyr 12:00 PM - 28 février 2024
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Le milieu de vie proposé aux Bergeronnes est inspiré de la coopérative Cohabitat de Québec. Photo Jean-Yves Fréchette/Cohabitat

Patrick Bérubé désire travailler vers la réalisation d’une coop d’habitation d’une cinquantaine d’unités de logements abordables et axée sur le mode de vie communautaire.

Le Bergeronnais d’adoption a décidé d’axer son modèle d’opération sur l’exploitation de plusieurs types de logements diversifiés et surtout abordables.

Le projet n’est pas passé inaperçu auprès des organismes auxquels il a été présenté, comme le Pôle d’économie sociale Côte-Nord et le groupe de ressources techniques Cité des Bâtisseurs.

« Le Pôle d’économie sociale a déjà présenté le concept à d’autres municipalités, et les membres du conseil municipal des Bergeronnes ont bien accueilli le projet », révèle-t-il.

Plus de 15 M$

Son idéateur évalue ses coûts à plus de 15 M$, mais assure ne pas s’inquiéter du montant final.

« Je ne regarde pas le chiffre, je regarde le concept », philosophe-t-il.

Pour la suite des démarches, un conseil d’administration d’au moins 5 personnes devra être officiellement constitué, et du financement devra également être déniché.

Patrick Bérubé estime qu’il faudra de 3 à 5 ans pour la première pelletée de terre.

Habitat coopératif

Patrick Bérubé croit que les programmes gouvernementaux pourraient se prêter à un projet d’envergure comme la coopérative d’habitation des Bergeronnes.

« Le moment, c’est là », estime-t-il.

« Il y a des programmes notamment en réinsertion sociale et avec les aînés pour ce genre de projet », ajoute-t-il.

À cheval entre la résidence privée pour aînés (RPA) et la coopérative d’habitation classique, le modèle de la coopérative des Bergeronnes se définit comme un habitat coopératif qui vise à inclure toutes les générations dans un milieu de vie.

« On a un peu oublié c’était quoi de vivre ensemble. En faisant une coopérative, ça crée un sentiment d’appartenance et un milieu de vie », fait savoir Patrick Bérubé.

« Notre patrimoine culturel ce sont les personnes âgées qui l’ont, mais on le perd lorsqu’ils sortent de leur maison et partent vers des RPA », remarque-t-il.

Rencontres d’information

Pour peaufiner la forme finale que devra prendre la coopérative d’habitation, des rencontres d’information seront tenues au courant du mois de mars.

« Tout le projet va se dessiner au fur et à mesure des rencontres citoyennes. Il y a des gens qui seront plus intéressés que d’autres et on va commencer à récolter des noms », précise Patrick Bérubé.

L’idéateur de la coopérative explique que les besoins de son projet pourront être analysés « plus facilement ».

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