Maggy Émond-Brisson : une place au sommet

Par Renaud Cyr 12:00 PM - 27 mars 2024
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Maggy Émond-Brisson et Kaël Boucher. Photo Rouge et Or

Maggy Émond-Brisson est une redoutable joueuse de badminton. Avec le Rouge et Or de l’Université Laval cette saison, elle s’est classée parmi les 8 meilleurs athlètes universitaires du pays en se rendant aux quarts de finale au championnat canadien à Waterloo en Ontario.

Il y a de quoi faire sourire quand la jeune femme originaire des Escoumins raconte son parcours lors de sa quatrième année avec l’équipe de badminton Rouge et Or.

« Ça a drôlement commencé », lance d’entrée de jeu celle qui demeure maintenant dans la capitale nationale.

L’athlète s’est foulé la cheville et a dû prendre un peu de repos tout en continuant ses études.

Après avoir complété un baccalauréat en sociologie, elle entame maintenant une maîtrise en criminologie, qui est pour elle « aussi plaisante que de jouer au badminton ».

Du double au simple

Rétablie, l’athlète prend le chemin du jeu en simple un peu par hasard.

« À la base, je suis zéro une fille de simple », clarifie l’athlète.

« Au début de l’année, on avait abordé l’intérêt de jouer seul, car il nous manquait des athlètes en simple », se rappelle-t-elle.

Lorsque sa partenaire de double se blesse, Maggy Émond-Brisson entreprend de développer son jeu en solitaire.

Elle participe à quelques tournois et se voit contente de ses résultats.

On connaît la suite : l’Escouminoise termine sa 4e année avec le Rouge et Or en beauté, en faisant partie des meilleurs athlètes universitaires au pays.

Être sur son X

Maggy Émond-Brisson aborde ses études en criminologie de la même manière que ses entraînements sportifs.

« J’ai autant de plaisir aux deux places, dans mes études et sur le terrain », révèle-t-elle.

Son équipe, qui comporte d’autres athlètes classés au championnat universitaire, fait du gymnase un endroit motivant.

« On est tous rendus à la même place en âge et en études. Nous avons grosso modo les mêmes horaires et on se motive entre nous », raconte-t-elle.

Dans les tournois, c’est le plaisir avant tout.

« Quand je n’ai pas d’attentes, ce sont mes meilleurs tournois », explique l’Escouminoise.

« Je n’avais pas tant d’attentes en simple, et finalement, ça a donné de beaux résultats », se réjouit-elle.

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