Centres d’appels de la SQ : le manque de personnel cause une surcharge de travail
Le sondage a été effectué entre le 5 et le 18 mars auprès de 176 répondants. ce qui correspond à un taux de réponse de près de 50 %,. Photo Pixabay
Un peu plus de 85 % des personnes préposées aux télécommunications constatent une hausse de leur charge de travail au cours de la dernière année; voici une des statistiques découlant d’un sondage du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).
Ce sondage a été effectué auprès des membres du syndicat œuvrant dans les centres de gestion des appels (CGA) de la Sûreté du Québec (SQ), dont celui de Rimouski, de Baie-Comeau et de Chandler.
Les résultats dévoilent que la grande majorité des personnes répondantes (86 %) indiquent que l’augmentation de leur charge de travail est liée au manque de personnel.
De plus, la hausse des appels de détresse, liés à la santé mentale ou à des situations de violence (63 %)
complexifie le travail des personnes préposées depuis la pandémie.
La charge de travail a également un impact négatif non négligeable sur le niveau de stress (67 %), de satisfaction (68 %) et, plus particulièrement, de fatigue au travail (83 %).
Un enjeu de sécurité publique
Le manque d’effectifs représente aussi un risque important en matière de sécurité pour les citoyens et pour les personnes qui interviennent sur le terrain.
Près de la moitié des personnes répondantes ont mentionné qu’au cours de la dernière année, leur CGA a été confronté à un bris ou à une interruption de services en raison du manque de personnel.
La connaissance régionale du territoire est aussi un élément primordial. Plusieurs personnes préposées, qui ont rempli le questionnaire, mentionnent que le basculement des appels occasionne souvent (28 %) ou très souvent (48 %) des problèmes ou des difficultés supplémentaires en matière de prise en charge.
« Ce sondage confirme ce que nos membres nous répètent : il faut plus de ressources pour être en
mesure de donner les services adéquats à la population et aux policiers sur le terrain. Les personnes
préposées aux télécommunications craignent plus que jamais les conséquences d’un bris de service sur la sécurité des citoyens », déclare indique Céline Bonneau, présidente régionale du SFPQ.
« Il est urgent de passer à l’action », ajoute-t-elle.
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