Séance d’informations sur le PGMR : intérêt mitigé malgré les coûts élevés

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Marie-Lou De Champlain, Laurie Baron et le Dr Stéphane Trépanier posent au côté du nouveau logo de la Table intersectorielle régionale en saines habitudes de vie.

Les Escoumins – Le mercredi 11 mai dernier, le Service de la gestion des matières résiduelles de la MRC de la Haute-Côte-Nord a tenu sa première consultation publique aux Bergeronnes concernant le Plan de gestion des matières résiduelles. Seulement une dizaine de personnes du village et des environs se sont présentées afin de comprendre les différents points mentionnés dans le plan. Les contribuables de l’est de la MRC sont invités à faire de même à Forestville le mercredi 25 mai.

À la suite des rencontres d’informations dispensées dans chaque municipalité, afin de présenter et introduire pour une première fois le Plan de gestion des matières résiduelles, celui-ci avait été mis en ligne au préalable. Tout le monde pouvait alors aller le consulter et sans problème envoyer des questions ou des suggestions. Le 11 mai dernier, Julie Hamelin, directrice, et Nicolas Proulx, chargé de projet au Service de la gestion des matières résiduelles, ont résumé brièvement le plan. Ce qui a donc laissé place à une vaste période de questions, ce qui était le but principal de cette rencontre. Ce qu’ils désiraient était de connaître le pouls de la population face aux actions que le PGMR propose.

« Évidemment, on a présenté le plan et ce qui s’en vient pour les cinq prochaines années à la MRC au sein de la gestion des matières résiduelles, et l’enjeu central, est la gestion de la matière organique », mentionne Julie Hamelin. En effet, la plus grande préoccupation de tous est évidement le compostage. Comment peut-on embarquer la population vers cette nouvelle habitude? C’est une des solutions qui feraient économiser sur l’enfouissement, ce qui coûte excessivement cher.

D’autres questions plus spécifiques ont été posées à propos de la taxation sur les matières résiduelles, les écocentres, mais aussi concernant les carcasses d’animaux.

Mauvaises habitudes

La bonne nouvelle est de constater l’évolution des bonnes habitudes des citoyens concernant le recyclage et le tri des déchets. La mauvaise nouvelle est de noter par contre un grand pourcentage de la population qui ne dépose aucun déchet ou objet dans le bon bac à l’extérieur de sa maison. Certains ne recyclent encore même pas. Ce qui a été démontré, c’est que dans les ordures, on trouve quand même 14% de matières recyclables, 12% de résidus de jardins, 12% de pellicules de plastiques recyclables, 7% d’encombrants résidentiels, mais aussi des matières organiques, des textiles, du bois, des matériaux de construction ainsi que des produits électroniques et dangereux. Il y a certaines bonnes habitudes qui ont été prises au courant des dernières années, mais il y a toujours place à l’amélioration. Et c’est ce que le Plan de gestion des matières résiduelles désire faire de façon raisonnable.

Participation

« Ça s’est quand même très bien passé, on a eu de bonnes questions et de bons échanges avec le public. Cependant, on aurait aimé avoir plus de participation », déclare Julie Hamelin qui est forcée de constater que seulement dix personnes se sont déplacées pour discuter de cet enjeu. Elle soulève aussi qu’avec toute la publicité qui avait été faite, elle trouve ça décevant de voir si peu de personnes à la réunion. Cependant, les personnes présentes ont participé très activement, alors que tous ont posé des questions et ont participé à la discussion.

La prochaine rencontre se donnera à Forestville, le mercredi 25 mai prochain, à 19h, à l’Hôtel de Ville. Tous les citoyens, spécifiquement ceux du secteur est, y sont invités en grand nombre!

 

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