#Stoplacultureduviol

Par Jacqueline Richer 3 novembre 2016
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Forestville – C’est avec conviction et solidarité que le Centre des Femmes de Forestville appuie le mouvement #stoplacultureduviol pour que cesse la culture du viol et qu’émerge enfin une culture du consentement. Ce mouvement fait suite notamment, aux dénonciations d’agressions sexuelles survenues dans les résidences de l’Université Laval.

Des féministes de partout au Québec se sont dotées d’une plateforme d’organisation et de mobilisation sur les réseaux sociaux la semaine dernière, suivant les dénonciations d’agressions sexuelles à l’Université Laval, la poursuite lancée contre Radio-Canada par des policiers de la Sûreté du Québec de Val-d’Or en lien avec la diffusion d’un reportage sur des abus commis à l’endroit de femmes autochtones, puis les allégations visant plus précisément le député de Laurier-Dorion à Montréal. #Stoplacultureduviol est un mouvement sans parti et sans cheffe.

Appui politique unanime du réseau des centres de femmes du Québec

Les représentantes régionales des centres de femmes du Québec ont résolu à l’unanimité, le jeudi 20 octobre dernier, de dénoncer l’inaction gouvernementale face à la culture du viol, réclament que le politique intervienne pour développer une culture du consentement et s’indignent qu’après les #agressionsnondenoncées, « nous soyons toujours sans plan pour réaliser l’égalité au Québec! »

Culture du consentement

Nadia Morisette, représentante pour la région de la Côte-Nord et présidente de L’R des centres de femmes du Québec explique que : « si #ellenapasditoui, c’est qu’elle ne consent pas! Bravo à toutes ces femmes qui dénoncent les agressions sexuelles. Les centres de femmes vous dis #onvouscroit! » Le passé, l’apparence et les choix de vie des victimes ne devraient jamais interférer avec la crédibilité qu’on leur accorde. C’est du moins ce que préconise l’approche féministe globale utilisée par les centres de femmes.

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