Journée internationale des droits de l’enfant

Par Jacqueline Richer 20 novembre 2016
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Forestville – La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord souhaite souligner la Journée internationale des droits de l’enfant le 20 novembre.

La Convention internationale des droits de l’enfant, rédigée par l’Organisation des nations unies, a été adoptée le 20 novembre 1989. Cette convention vise à faire reconnaître, respecter et protéger les droits des enfants grâce à des droits civils, économiques, politiques, sociaux et culturels. Elle concerne tous les enfants de 0 à 18 ans, sans exception.

Enfants vulnérables

En 2015-2016, 1 055 signalements de situations d’enfants vulnérables ont été retenus par la Direction de la protection de la jeunesse sur la Côte-Nord. De ce nombre, 43,6 % concernaient la négligence ou le risque sérieux de négligence, 28,3 % les abus physiques ou le risque sérieux d’abus physiques et 13,1 % les mauvais traitements psychologiques.

Le bilan provincial 2016 des directeurs de la protection de la jeunesse tournait autour du thème des mauvais traitements psychologiques. À l’occasion de ce bilan qui se déroulait en juin dernier, Marlene Gallagher, directrice de la protection de la jeunesse sur la Côte-Nord, a rappelé que les abus physiques font mal, mais que les mots et la manipulation peuvent frapper très fort auprès de personnes aussi vulnérables et fragiles que sont les enfants. La Journée internationale des droits de l’enfant fait un rappel : pour disposer des armes essentielles à leur développement et au passage à la vie adulte et autonome, nos enfants ont besoin d’être aimés, soutenus, entendus, protégés, mais aussi respectés.

« La Direction de la protection de la jeunesse a le devoir de protéger tout enfant en situation de vulnérabilité, mais c’est notre rôle à tous en tant que citoyens de veiller à ce que les enfants que l’on côtoie soient bien et en sécurité dans leur milieu de vie. Si vous avez un doute, que ce soit par rapport à de la négligence, de la maltraitance ou toute autre situation de vulnérabilité que pourrait vivre un enfant, n’hésitez pas à en parler à votre entourage et aux proches de l’enfant qui pourraient lui venir en aide. Mais surtout, n’hésitez jamais à faire un signalement à la DPJ, vous pourriez sauver une enfance. Finalement, je profite de cette occasion pour remercier le personnel œuvrant auprès des jeunes en difficulté pour son engagement quotidien », mentionne madame Gallagher.

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