La députée Marilène Gill dénonce le manque de vision du gouvernement Trudeau

Par Jacqueline Richer 4 octobre 2017
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Marilène Gill estime qu’il est grand temps que les Nord-Côtiers soient branchés et reliés au reste du monde. Photo archives

Marilène Gill estime qu’il est grand temps que les Nord-Côtiers soient branchés et reliés au reste du monde. Photo archives

Forestville – La députée bloquiste de Manicouagan, Marilène Gill a partagé les enjeux qu’elle entend prioriser pour sa circonscription lors de la rentrée parlementaire de l’automne. Parmi ceux-ci, la couverture cellulaire et le désenclavement des résidents de la Basse-Côte-Nord sont à l’ordre du jour.

À priori, Marilène Gill souhaite poser une action concrète concernant la Loi sur les arrangements avec les créanciers (LACC) afin d’éviter, dit-elle, d’autres situations désastreuses comme celle vécue par les retraités et travailleurs de Cliffs Mines Wabush.

Focus sur l’assurance-emploi

« De plus, d’ici quelques semaines, je continuerai à talonner le gouvernement Trudeau afin qu’il prenne position et qu’il agisse concernant le dossier de l’assurance-emploi. Plus particulièrement, sur la problématique du trou noir qui persiste », a déclaré la députée bloquiste.

Besoins essentiels

La situation des pêcheurs nord-côtiers sera aussi défendue à Ottawa, ainsi que les dossiers concernant Postes Canada dans les régions nordiques, les transports et la couverture cellulaire. « Je vais me charger de rappeler au fédéral que les routes 138 et 389, le pont sur le Saguenay et la couverture cellulaire représentent des besoins essentiels pour la sécurité des citoyens de la circonscription de Manicouagan et, surtout, qu’ils sont non adaptés à notre superficie territoriale. Nous sommes en 2017 », a rappelé la députée qui soutient que les percées technologiques en matière de communication sont existantes et il est grand temps d’être branchés, reliés et désenclavés comme tous les canadiens qui paient des impôts. « C’est un manque de vision et de respect que de laisser tout un territoire et ses communautés coupés du reste du monde, de les mettre en otage ou en danger de mort durant les jours de mauvaise température. Il est plus que temps que le réseau routier national (RRN) soit achevé jusqu’à Vieux-Fort en Basse-Côte-Nord », a-t-elle conclu.