Droit de passage sur les terres publiques – Les clubs de motoneigistes obtiennent un sursis

Par Shirley Kennedy 5 novembre 2017
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Forestville – Le gouvernement Couillard a décidé de laisser un sursis d’un an aux clubs de motoneigistes dans le dossier de l’exclusivité de l’accès aux chemins forestiers et la vente de cartes de membres.

Menacés de fermeture au début de la semaine dernière, plusieurs clubs de motoneigistes du Québec dont ceux de Chapais et Baie-Comeau, pourront conserver l’exclusivité de l’accès à certains chemins forestiers et poursuivre la vente de cartes de membres. Après avoir annoncé son intention d’enlever l’exclusivité de l’accès à certains chemins forestiers aux clubs de motoneigistes, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a été contraint de rectifier le tir mercredi dernier, en raison du tollé soulevé par cette mesure au niveau des ententes bientôt à échéance des clubs de motoneigistes du Québec.

« L’industrie de la motoneige, c’est plus de 3,27 milliards de dollars en retombées et 14 000 emplois dans les régions du Québec. Or, le nouveau mode de gouvernance des chemins multiusages met tout le secteur en péril. En effet, si on enlève aux clubs de motoneigistes l’exclusivité de l’accès à des chemins forestiers et si on leur interdit de vendre des cartes de membre sur différentes portions de leur circuit, comme le ministre en a l’intention, la survie de certains sera inévitablement compromise », a déclaré Sylvain Roy, critique du parti Québécois et député de Bonaventure.

« Tout fonctionnait rondement lorsque le dossier était piloté par le ministère des Ressources naturelles; les ententes répondaient tout à fait aux besoins à la fois des clubs, des motoneigistes, de la population et des villégiateurs. Mais, depuis que cette responsabilité a été remise au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, tout va de travers », a pour sa part indiqué Martin Ouellet.

Au cours des prochains mois, les clubs de motoneigistes s’emploieront à élaborer une stratégie de négociation afin de régler la question de façon définitive.

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