À quand le retour du F.-A.-Gauthier?
La STQ attend que le ait repris du service avant de chiffrer tous les coûts qu’ont engendré sa cale sèche et ses longs travaux de réparation.
Baie-Comeau – Depuis la cale sèche du navire au chantier Davie de Lévis, tous les intervenants au dossier ont soutenu que le devait reprendre son service entre Baie-Comeau, Godbout et Matane à la mi-août. Mais voilà que la STQ n’exclut pas la possibilité de repousser cette date.
Lors de la conférence de presse la semaine dernière sur l’acquisition du Saaremaa, le nouveau navire de relève de la Société des traversiers du Québec, le président-directeur général par intérim Stéphane Lafaut a bien sûr été questionné sur le sort du F.-A.-Gauthier, qui n’a fait aucune traversée depuis la mi-décembre, soit depuis plus de quatre mois.
« Il y aura des tests supplémentaires à venir sur le F.-A.-Gauthier », a lancé M. Lafaut, ajoutant que la STQ ne connaît toujours pas la cause des problèmes qui affectent les propulseurs azimutaux de ce navire, à la fine pointe de la technologie mais assurément pas un modèle de fiabilité. Ces tests supplémentaires seront vraisemblablement réalisés en Europe.
Stéphane Lafaut a refusé de se prononcer sur l’ensemble des coûts reliés aux réparations du F.-A.-Gauthier tant que le navire n’aura pas repris la mer. Il rappelle au passage que la STQ est bien sûr assurée pour ce bateau comme les autres et qu’en conséquence, l’assureur de la Société devrait avoir un coup de fil quand ce dossier sera complété.
Le directeur du bureau de gestion de projet de la STQ, Benoît Cormier, a révélé au passage que le Saaremaa est équipé du même type de propulseurs que le traversier dont il assurera la relève. Il a déclaré que le Saaremaa sera capable d’effectuer son travail dans des conditions normales de glaces mais qu’en ce qui concerne l’hiver dernier, on ne parle pas de conditions normales de glaces.
« Il y a quelques mois, l’Amundsen a pris une journée pour sortir des glaces du port de Matane. On parle ici d’un brise-glace », a-t-il rappelé.
Et pour ce qui est de l’Apollo qui, force est de le constater, n’a pas réussi à accomplir le boulot pour lequel la STQ l’a acquis, M. Lafaut attend les conclusions du rapport du Bureau de la sécurité dans les transports sur son dernier accident au quai de Matane avant de statuer sur son sort.
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