Marie-Pier Savard sélectionnée pour Chefs de bois

Par Johannie Gaudreault 2:00 PM - 25 août 2021
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Chef exécutif à la Poissonnerie des Escoumins, Marie-Pier Savard-Morneau a participé à la compétition culinaire Chefs de bois diffusée depuis le 17 août sur la plateforme Vrai de Vidéotron. Photo : Courtoisie

La chef exécutif de la Poissonnerie des Escoumins, Marie-Pier Savard-Morneau, s’est lancé tout un défi à l’automne dernier. Elle est véritablement sortie de sa zone de confort en participant à la nouvelle émission Chefs de bois, diffusée depuis le 17 août sur la plateforme Vrai de Vidéotron.

Cette compétition culinaire hors de l’ordinaire a réuni 10 chefs professionnels de partout au Québec dans la forêt de Montebello du 23 septembre au 5 octobre 2020. Chaque semaine, un chef était éliminé par le juge Martin Picard et devait quitter l’aventure. Le gagnant a mérité un grand prix de 10 000 $.

Les recherches de candidatures sont tombées à point nommé pour la Forestvilloise d’origine.

« Je n’étais pas dans la meilleure passe de ma vie. J’avais besoin de nouveaux défis, je me posais des questions sur mon travail. Ma sœur m’a envoyé le lien de l’émission, je n’étais pas sûre de m’inscrire, mais finalement, je me suis dit que j’allais voir ce que ça allait donner », dévoile-t-elle.

Deux semaines plus tard, Marie-Pier Savard-Morneau a reçu un appel téléphonique de la production qui voulait la passer en entrevue à Montréal.

« Ça s’est fait très rapidement. Ensuite, j’ai reçu la nouvelle que j’étais parmi les 10 chefs sélectionnés et que je partais en tournage dès la mi-septembre. Il a fallu que je m’organise en peu de temps », raconte la chef cuisinière.

Un défi de taille

Même si elle ne savait pas totalement dans quoi elle s’embarquait, Marie-Pier a été surprise par le niveau culinaire des chefs de la compétition, animée par Mathieu Baron.

« C’était vraiment impressionnant de me retrouver avec eux ainsi que le juge Martin Picard. Je me disais que je n’avais pas les mêmes compétences », admet-elle.

Toutefois, elle demeure fière de son parcours, dont elle ne peut révéler la fin puisque les émissions ne sont pas toutes diffusées.

Rester soi-même

« Je ne voulais pas changer ma personnalité parce qu’il y avait des caméras, affirme la chef. Quand j’avais envie de rire, je riais et quand j’avais envie de pleurer, je vivais mes émotions. Je suis fière d’avoir réussi ça. »

Chaque jour, une ou plusieurs épreuves attendaient les compétiteurs, qui n’étaient qu’équipés du strict minimum, en pleine nature. « Il fallait se préparer dès le petit matin, couper du bois pour chauffer notre feu, pour toujours être prêts lors des épreuves », indique la seule représentante de l’est du Québec.

Toutes les épreuves étaient en fonction du défi culinaire de la semaine, comprenant un ingrédient boréal et une viande ou un poisson sauvage. La première semaine, l’original était au centre du repas principal.

« Je suis une chasseuse, j’en avais déjà cuisiné, mais ce n’est pas la même chose sous pression, avec des chefs professionnels et des caméras à deux pouces de la face », soutient Marie-Pier Savard-Morneau.

Deux heures étaient allouées pour préparer le plat qui était par la suite présenté au juge Martin Picard, propriétaire du restaurant Au Pied de Cochon à Montréal.

Lors de la première émission, on peut voir le juge mettre en ballotage un des chefs, qui s’avère être Marie-Pier, et les deux personnes ayant réalisé les meilleurs plats doivent en nommer deux autres.

« C’était la seule fois que ça s’est passé comme ça. C’était difficile de nommer deux chefs sans avoir goûté au repas de tout le monde », explique Mme Savard-Morneau.

Le chef éliminé n’avait toujours pas été dévoilé au moment de passer sous presse, puisqu’il sera annoncé aux téléspectateurs au deuxième épisode présenté le 24 août.

La Forestvilloise ne regrette pas du tout de s’être engagée dans cette aventure « qui n’arrive qu’une seule fois dans une vie ». Ce n’est pas sans difficultés qu’elle a affronté les épreuves, mais elle en est ressortie plus forte.

« J’ai appris beaucoup sur moi et j’ai rencontré des gens exceptionnels en plus d’acquérir de l’expérience dans mon domaine. Ça en a valu la peine », conclut la future maman qui est présentement en retrait préventif.

Pour le moment, les épisodes sont disponibles seulement sur la plateforme Vrai, pour les abonnés Hélix, à tous les mardis.

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