Une vague de messages de condoléances pour le départ d’André Tremblay de Tadoussac

Par Johannie Gaudreault 11:28 AM - 26 octobre 2022
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Le propriétaire et fondateur de l’Auberge de jeunesse de Tadoussac, André Tremblay, laissera un grand vide dans sa communauté. Photo : Archives

Les messages de condoléances fusent de toute part sur les réseaux sociaux depuis ce matin à la suite du décès du propriétaire et fondateur de l’Auberge de jeunesse de Tadoussac, André Tremblay.

Figure connue de la région, M. Tremblay ne laissait personne indifférent que ce soit pour sa grande générosité ou son anticonformisme.

« Dédé c’était plus qu’un homme, c’était un personnage, avec des valeurs fortes et une forte tête. Il avait réussi à créer un endroit où tout était possible, tout le monde était le bienvenu, qui bouleversait votre vie et vous ouvrait de nombreuses portes », écrit Msk Skirata sur Facebook.

Quant à Dany Chartrand, aussi connue sous le nom de Mme Chose, elle tenait à souligner le départ de ce grand homme. « Un grand vient de nous quitter. L’âme de Tadou. Merci André Tremblay pour avoir créé dans ce coin de pays un lieu où la liberté n’est pas une marque de yogourt, comme disait l’autre grand. Salut! »

D’autres se remémorent de bons souvenirs aux côtés de l’homme d’affaires au sens de l’amitié développé et qui acceptait les autres sans jugement.

« Je me revois encore arriver à l’accueil de l’Auberge de jeunesse pour parler avec Dédé alors que je venais de perdre mon emploi. Je l’ai regardé les larmes aux yeux et je lui ai demandé si le poste de cuisinière était encore libre. Lui, sans aucune hésitation, m’a répondu que je commençais le lendemain », témoigne Camille Bugnon.

« Dans ta maison, les sexes, genres, orientations sexuelles, âges, races, nationalités et classes sociales n’existent pas. Un microcosme qui fait un bien fou, une vitrine de ce que devrait être le reste du monde. Tu as su créer un endroit magique, grand et petit à la fois. Un refuge pour se mettre à l’abri le temps d’une nuit, d’une saison ou d’une vie. C’est selon », renchérit Patrick Brousseau.

Le Journal tient à adresser ses sympathies à tous les proches de M. Tremblay.

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